Analyse Du Spleen De Baudelaire
Compte Rendu : Analyse Du Spleen De Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lionel1241 • 7 Avril 2014 • 927 Mots (4 Pages) • 1 873 Vues
Exemple de plagiat (les sources plagiées sont citées de manière cachée dans ce document)
Analyse du Spleen de Baudelaire 1
Introduction Le spleen est le grand mal qui préoccupe les Romantiques. Il renvoie au mal-être causé par la condition humaine, sorte de fatalité propre à l'homme et à la vie. L'homme est étouffé par le monde qui l'entoure, et s'engouffre.
Le mot « spleen » si fondamental dans les Fleurs du Mal, est un mot anglais qui signifie originellement « la rate » et qui en est venu à désigner un état de mélancolie profonde voire morbide. Quel rapport ? Les Anciens croyaient que la mélancolie était provoquée par un excès de fluide corporel, la bile noire, produit par la rate Si on lit ce poème linéairement, on distingue trois parties :
I) La montée de la crise.
A)
Les quatre premiers quatrains développent une seul phrase qui progresse avec trois subordonnées (3 quand) et aboutit à un paroxysme dans la proposition principale.
L'anaphore quand (répété 3 fois) rythme cette progression.
Par ailleurs les coordinations "et qui" (v. 3-11) les enjambements continuels, tout cela donne l'impression d'un mouvement lent et enchaîné inexorablement.
II - État de crise Le quatrième quatrain tranche ; il est l'annonce d'un état de crise. Face à l'absence de toute réaction de l'homme, on décide de le sortir de son état léthargique en éveillant ses sens : auditifs (" cloches ", " hurlements ") et visuels (" esprits errants "). La douleur est alors plus forte que jamais (" hurlement ") plus elle devient moins vigoureuse (elle n'est plus qu'un gémissement), comme si l'homme renonçait. L'espoir (" vers le ciel ") s'éteint.
III Apogée de la crise :
La crise atteint ici son apogée, et nous voyons un apocalypse naissant, et l'effondrement des valeurs du poète.
1. L'apocalypse : Cet apocalpse se structure en 2 temps :
- le temps sonore : le poète recherche ici la cacophonie par de très divers sons désaccordés. Le hiatus entre autres est synonyme de laideur, avec " affreux hurlement ". On remarquera aussi une diérès à " opiniâtrement ", sur le " a ", que Rimbaud voit noir. Les assonances en " i " imitent le bruit strident des cloches. Les allitérations en " k, l, s, r " à la 4ème strophe sont imitatives du bruit des cloches, bruit strident des " cloches qui sautent ", et avec le mot " furie ", caractérisent les sorcières, harpies de la mythologie grecque, d'où le mal, un apocalypse bondissant uqi envahit allègrement le texte.
- le temps visuel : on remarquera une cessation de musique, avec l'arrivée d'une laideur visuelle.
Le " long corbillard " est cette image de mort et de fin terrestre qui envahit le texte.
2. L'effondrement des valeurs du poète : Tout ce que le poète apprécie disparaît, c'est une fin proche et annoncée.
En effet, l'avoeu de la victoire de l'angoisse sur l'espoir domine, avec le rejet vers18 de "L'Espoir ".
L'espoir peut être associé à l'élévation et l'angoisse au Spleen, les 2 valeurs de Baudelaire.
1 Ce document est un plagiat constitué de diverses sources (Attention, il y a un piège !!). Il ne s’agit que d’un exercice destiné aux enseignants-es
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