Une Charogne / Baudelaire

Une Charogne[pic 1][pic 2]

Introduction : Baudelaire parle à une femme « rappelez-vous » il appel la femme « mon âme », elle est pour Baudelaire une femme aimée.

Baudelaire parle d’un cadavre en décomposition , Baudelaire compare sa femme à un cadavre pour reprendre un topos : fuite du temps, la mort.

La poésie sert à exprimer un sentiment : registre lyrique . Une Charogne fait réf° au mal, or Baudelaire fait du cadavre une fleur c’est l’alchimie poétique !

En quoi une Charogne définit l’alchimie poétique de Baudelaire ?

1. De la promenade amoureuse à la découverte de la Charogne
2. De l’inanimé au tableau vivant
3. La mise en garde Baudelairienne

1. De la promenade amoureuse à la découverte de la Charogne :

🡪« rappelez-vous » évoque un souvenir, mode impératif (conseil). Le récit se fait à postériori « vîmes » -> passé simple

🡪 « Ce beau…doux » cadre idyllique de la promenade amoureuse ; « mon âme » possessif sentiment de préciosité

->Baudelaire créer un effet de surprise entre la promenade et la charogne ; « infâme » et « âme » opposition très forte, il ajoute le dégout avec infame.

🡪 « sur un lit…cailloux » : « sur » : préposition de complément circonstanciel de lieu. Il donne des précisions visuelles sur la Charogne. Opposition entre lit et cailloux -> idée d’inconfort

🡪 « les jambes…lubriques » : attirés par la débauche sexuelle

🡪 « brulante » : opposition au froid du cadavre ; opposition avec lubrique : chaleur de l’acte sexuel

🡪 « suant les poisons » : liquide corporel (sang, glaires…)

🡪 « comme…point » : le mot cuire renvoie à une trivialité « le soleil rayonnait »

🡪 « le soleil…à point » : idée prosaïque qui évoque la religion (dieux, satan) : comparaison poétique inattendue

🡪 « et de rendre…joint » : quand on est vivant on est unifiés et quand on meurt on se démultiplie (membres) -> décomposition du corps

->Baudelaire évoque la nature « grande nature, fleurs, soleil, ciel, herbe » les termes ont une idée divine, religieuse

🡪 « ciel qui regardait » : personnification ; « carcasse superbe » : oxymore

1. De l’inanimé au tableau vivant :

Baudelaire évoque 3 éléments dans cette partie

Le mouvement 🡪« les mouches… » : le cadavre ne peut pas bouger. Il prend à contre pied la représentation de la mort

🡪 « descendait…vague » : métaphore « s’élançait en pétillant » , « en se multipliant » : il insiste sur l’idée de la durée

🡪Ce sont les animaux qui vont réanimer le corps : enjambement : « De noirs…larves » il crée du mouvement, Baudelaire fixe à tout jamais ce que la nature va faire disparaitre

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