Synthèse documentaire, la finitude humaine

Synthèse de documents

Sommaire

Introduction :   Le rêve impossible d’immortalité présentation

1. Présentation du corpus documentaire sur le thème de la finitude humaine et le rêve impossible d’immortalité

1. Problématique : comment aborder cette idée de finitude par les moyens de l’ensemble documentaire

Axe 1 : approche de l’idée de finitude humaine, réflexion sur la condition mortelle

1. Eléments qui définissent la finitude comme une impossibilité d’échapper à la mort
2. Association de la finitude à la mélancolie par opposition des documents (A, C) et (B)

Axe 2 : Les documents parle tous de l’attitude à avoir devant l’angoisse de la finitude par vision nuancée de la mortalité

1. L’ensemble documentaire dit qu’il faut apprendre à ne pas se prendre pour un Dieu document A, B, C.
2. La conscience d’être mortel permet de beaucoup mieux apprécier les bonheurs de vie terrestre

Intro :Le rêve impossible d’immortalité présentation

Dans le cadre d’un grand thème consacré à la relation entre corps naturel et corps artificiel. A travers une approche littéraire et dans un contexte héroïque notre corpus va s’intéressé spécifiquement au désir d’immortalité de l’être humain.

I. Présentation du corpus documentaire sur le thème de la finitude humaine et le rêve impossible d’immortalité

C’est dans la thématique de la relation corps naturel et corps artificiel complété par un contexte héroïque mêlé au désir d’immortalité de l’être humain que notre corpus se compose de deux extraits d’épopées très anciennes et d’un autoportrait peint par un artiste contemporain. Le premier document est un extrait de l’épopée de Gilgamesh roi et tyran considéré comme mi-homme mi- dieu est détesté par ses concitoyens pour sa méchanceté. Gilgamesh recherche Uta-napisti il le rejoint sur son île où Uta-napisti lui relate le Déluge, puis la décision divine de lui conférer l'immortalité. Mais en retournant à Uruk, tandis qu'il se baigne dans une fontaine, Gilgamesh, qui a trouvé la plante d'immortalité que lui a indiqué Uta-napisti, voit un serpent la lui dérober.

Le second document est un extrait de l’extrait de l’odyssée d’Homère. Dans cet extrait Calypso une nymphe vivant à Ogygie, une « île lointaine », est une île éloignée où l’on est enfermée, dans laquelle personne ne va jamais pas même les dieux. Vivant caché sur son ile hors du monde, hors du temps elle s’éprend d’Ulysse. Vivant dans l'amour d'Ulysse, dans une solitude à deux, dans un lieu et un temps où il ne se passe rien. Chaque jour, pour l'éternité, est identique aux autres. Calypso, amoureuse, veut offrir l’immortalité à son aimé. Ainsi nourri par la nymphe au nectar et à l’ambroisi, la nourriture des dieux, Ulysse pourrait devenir immortel, insensible à la mort, à la vieillesse, à la maladie. Il pourrait échapper à tous les malheurs de l’humanité.

Le dernier extrait quant à lui est une étude visant à comprendre les tryptiques de l’artiste Francis Bacon. En effet Peintre de la violence, de la cruauté et de la tragédie d'où, à ses dires, « l'odeur du sang humain ne le quitte pas des yeux, ». L’œuvre de Francis Bacon se déploie en grands triptyques mettant en scène sa vie, ses amis, son admiration pour Diego Vélasquez, Vincent van Gogh ou Pablo Picasso, ou par des portraits torturés, comme pliés dans la texture de la toile, de ses amis Michel Leiris, Mick Jagger.

1. Problématique : comment aborder cette idée de finitude par les moyens de l’ensemble documentaire

  Cependant après étude du corpus le questionnement est posé sur les enjeux de ce corpus ? quelles idées fort exprime-t-il et dans ce sens qu’est-ce que cet ensemble documentaire nous exprime sur le désir d’immortalité chez l’être humain et comment aborder cette idée de finitude par les moyens de l’ensemble documentaire ?

Axe 1 : approche de l’idée de finitude humaine, réflexion sur la condition mortelle

1. Etude de l’ensemble des éléments qui définissent la finitude comme une impossibilité d’échapper à   la mort

Tout d’abord l’ensemble documentaire exprime une certaine réflexion sur la condition mortelle de l’humain. En effet pour Gilgamesh ou « Le grand homme qui ne voulait pas mourir » dans l‘épopée de Gilgamesh rédigée en akkadien dans la Babylonie du XVIIIᵉ au XVIIᵉ siècle l’idée de finitude pour un roi de son rang n’était pas perceptible. En partant en quête de l’immortalité dans le but d’apporter des réponses à ses questions centrées sur sa fragilité humaine, Gilgamesh se retrouve face à son désir d’immortalité, désir qui lui permettra de faire reconnaitre sa grandeur et sa souveraineté. Pour Ulysse dans L’Odyssée épopée grecque antique attribuée à l’aède Homère daté du VIIIᵉ siècle av. J.-C. c’est dans le sens de la finitude que va aller sa réflexion sur la condition mortelle face à la nymphe Calypso puisqu’il ne perçoit pas la vie sans ses biens aimés, la cause de l’idée de finitude étant ici la peur de vivre une existence seule. Enfin pour Bacon dans ses triptyques tels que, Trois études de figures au pied d'une crucifixion de 1945 ou encore l'Étude pour une corrida de 1969   la réflexion sur la condition humaine est centrée sur la violence, la cruauté, la tragédie, l’idée de finitude humaine est bien certaine. C’est dans ce sens que le peintre dévoile l’idée même que l’humain réduit à la violence, la cruauté et la tragédie ne peut espérer de vivre autrement qu’en simple mortelle. La tragédie et la cruauté montré par Bacon définit la fragilité de l’être humain, le laissant réfléchir sur sa condition mortelle. Enfin l’idée de finitude étant définit par l’arrêt ou la fin quelque chose, l’ensemble documentaire est réuni dans cette idée. En effet Gilgamesh face à la finitude de son pouvoir qui reposait sur sa condition de demi mortelle mais aussi de roi voyant l’heure de sa mort proche n’a de choix que de cherché à reconnaitre sa condition divine. Ulysse pendant l’odyssée n’espère plus jamais revoir ses biens aimés se laisse aveuglé par calypso et se donne ainsi le temps de réflexion sur sa condition humaine et la fragilité que celle-ci lui confère face à ses batailles et péripéties. Bacon quand lui reconnait cette finitude tel qu’elle est.  En effet sa vision de la violence, de la cruauté et la tragédie humaine l’oblige à reconnaitre l’impossibilité d’échapper à la mort.

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