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Ravage, la nourriture futuriste

Commentaire de texte : Ravage, la nourriture futuriste. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Janvier 2017  •  Commentaire de texte  •  921 Mots (4 Pages)  •  935 Vues

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I. Le rejet de la nourriture traditionnelle

Tout d’abord, la principale cause du rejet de la nourriture traditionnelle est le problème de la vie citadine.

Le narrateur se pose la question « Comment vivre à Paris sans s’habituer à la viande chimique ? » (ligne 2) car dans ce roman, à Paris, il n’y a plus de sol pour les cultures, tout est urbanisé, il est donc impossible de cultiver de la nourriture de façon traditionnelle.

Ensuite, le narrateur critique les cultures naturelles et ainsi, rejette la nourriture traditionnelle.

En effet, les cultures naturelles dépendent de la météo : « eau », « intempéries saisonnières ». Par conséquent, les récoltes sont discontinues : il n’y en a pas en hiver contrairement à la nourriture artificielle qui pousse toute l’année « du 1er janvier au 31 décembre ». (lignes 11-12). De plus, le narrateur dit que la nourriture artificielle est « plus facile à assimiler que celle dispensée chichement par la marâtre Nature ». Avec l’emploi de chichement (signifiant pauvrement) et du suffixe péjoratif –âtre, le narrateur critique les cultures naturelles peu abondantes, avares.

Enfin, le narrateur rejette les coutumes « barbares » du XXème siècle.

Le narrateur rejette les coutumes « barbares » du XXème siècle en utilisant des termes péjoratifs sur la nature et les hommes de cette époque comme « élever, chérir des bêtes pour les livrer ensuite au couteau du boucher », « mœurs dignes des barbares du XXème siècle » (lignes 13-14-15). De plus, il utilise des termes violents comme « l’élevage, cette horreur » (ligne 13) et « mœurs dignes des barbares » (ligne 15). Il emploie des hyperboles, figure de style consistant à exagérer, pour montrer cette violence.

Pour conclure, afin de rejeter la nourriture traditionnelle, le narrateur pose d’abord le problème de la vie citadine. Ensuite, il critique les cultures naturelles et enfin, rejette les coutumes « barbares » du XXème siècle.

II. L’apologie d’une nourriture futuriste

Tout d’abord, pour faire l’apologie d’une nourriture futuriste, le narrateur montre l’abondance de cette nourriture.

Cette nourriture est abondante car elle « pousse à l’usine » (ligne 5), c’est une production massive ; les récoltes sont continues du « 1er janvier au 31 décembre » (lignes 11-12), c’est une production ininterrompue. Pour montrer que cette nourriture est abondante, le narrateur utilise une hyperbole : « mille autres variétés » (lignes 23-24) et le pluriel : « viandes » (ligne 21). De plus, il énumère toute les variétés de viandes : « au goût de bœuf, de veau, de chevreuil, de faisan, de pigeon, de chardonneret, d’antilope, de girafe, de pied d’éléphant, d’ours, de chamois, de lapin, d’oie, de poulet, de lion » (lignes 21 à 23).

Ensuite, cette nourriture semble savoureuse.

Le narrateur dit qu’elle est « plus riche et plus facile à assimiler » (ligne 7). De plus, il utilise du vocabulaire mélioratif pour la qualifier :

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