Qu’est-ce qu’être une femme à cette époque ?

Bigot Léonard 1G7         COM – Les Caprises de Marianne

        Ce texte est un extrait des Caprices de Marianne qui est une pièce de théâtre en deux actes d'Alfred de Musset qui paraît le 15 mai 1833 dans la Revue des deux Mondes avant d'être créée à la Comédie-Française le 14 juin 1851. La pièce se passe à Naples et raconte l'histoire de Cœlio, un jeune homme amoureux qui rêve de conquérir la belle Marianne, épouse du vieux juge Claudio. N'osant l'aborder, il utilise Octave, un ami bon-vivant et libertin, cousin du mari de Marianne, comme entremetteur.

        Nous allons donc nous demander, qu’est-ce qu’être une femme à cette époque ?

        Pour débuter nous verrons que le sort des femmes est décidé par les hommes ensuite nous allons nous intéresser au fait qu’être une femme aimée et épanouie est un rêve utopique et enfin nous analyserons la vision des hommes sur la femme.

        Tout d’abord, le sort des femme est érigé par les hommes, dans ce cas précis lorsqu’elle énumère la façon dont elle s’est faite prise au piège du fait de la parole de Cœlio qui a transmit son message d’amour à ses amis qui à leurs tour vont faire tout leurs possible afin de le satisfaire.  La séduction n’a pas été partie intégrante de leurs stratégie car à la suite de la connaissance de cet amour, ils ne trouvent que la solution de la menace envers Marianne et plus exactement l’hyperbole de la menace de mort. Tout cela prouve bien qu’il n’existe pas de place au choix dans la vie des femmes lorsqu’elles sont convoitées par des hommes sans scrupule.

Marianne utilise des questions rhétoriques afin de montrer qu’elle se retrouve dans une position délicate car, ayant un mari elle doit maintenant choisir entre la réputation d’une femme méprisable qui cède à la moindre proposition d’un homme amoureux qui serait montrée du doigt, déchirée à belles dents. Ou bien une femme maudite qui n’a aucune compatis envers ses prétendant, elle serais ainsi considéré comme un montre.

        Ensuite, avec un paragraphe composé uniquement de phrases rhétoriques, elle nous démontre qu’être une femme aimée et épanouie est un rêve utopique selon Marianne, car l’éducation promise aux jeunes filles ne sont que la promesse de la vie amoureuse et sans épines partagé avec un homme qui serait le père de ses enfants mais aussi l’homme qui l’accompagnera jusque la fin de ses jours. Elle nous fait comprendre par une énumération et de nombreuses comparaisons pour désigner la sensibilité des femmes que ce rêve d’un homme parfait doit d’abord se caractériser par des bains de larmes et quelques rayons de soleil mais qui au premier soupir d’un autre homme aimant s’évaporerait dans les airs… Trouver un homme ne serais donc pas seulement de la joie et du bonheur accumulé mais   plutôt d’un extase omniprésent malgré les pleures jusqu’à l’extinction de cette étincelle par un cavalier à la mode comme le dit Marianne.

        Et enfin, elle décrit selon elle la vision des hommes sur la femme de façon très crue à l’aide une énième fois de questions rhétoriques ; « les femmes ne serait qu’une occupation d’un moment, un être fragile que l’on jette par-dessus son épaule » dit-elle. Marianne nous dit aussi en se mettant à la place d’un homme que lorsqu’il rencontre une femme il pense seulement à une belle nuit en perspective. Dépitée, elle nous donne sa vision d’un homme idéal ; il serait un être respectueux qui saurais considérer sa prétendante et même l’imaginer comme le bonheur d’une vie entière. Après ces long monologues une didascalie nous dit « elle sort. » cela montre un énervement et une déception de la part de Marianne qui, désabusée n’a plus à dire.

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