Quelles crises la mise en scène de personnages qui ne s’entendent pas provoquent-elles ? JL Lagarce

Quelles crises la mise en scène de personnages qui ne s’entendent pas provoquent-elles ?

Jean Luc Lagarce (dramaturge décédé du sida), dans sa pièce de théâtre Juste la fin du monde (1990), évoque la difficulté de communiquer face à une mort certaine. Tout d’abord dans le genre théâtrale, la crise est un ensemble de phénomènes anormaux qui se manifestent de façon brusque dans la scène pendant une période limité. De plus, la crise représente un enjeu dramatique et fait avancer l’action. Nous pouvons alors nous demander que provoquent les crises liées à des personnage qui ne s’entendent pas.

1. Crise de la parole

langage

communication, sujet de la mort compliqué à aborder

Arguments : figures de style, écriture du texte

2. Crise familiale 

conflits/crises : dû au retour de Louis + jalousie Antoine (citation)

 Piece en Huis clos accentue le conflit

Arguments : Pièce lyrique, ironique, tragique, « Oh, toi,ça va, « La bonté même » »

        Tout d’abord, dans l’œuvre de Jean Luc Lagarce, de multiples et différents conflits se produisent tout au long de la pièce. Un des premiers conflits de la pièce est dû au retour de Louis au foyer familial. En effet, Antoine semble être « jaloux » de son frère : « Oh, toi,ça va, « La bonté même » » (l12 part 2 sce.2). Dans cette citation, le frère aîné valorise son frère de manière ironique ; le terme « La bonté même » qualifie Louis comme une personne « parfaite », n’ayant aucun défaut, il utilise cette ironie pour faire comprendre à Louis de se taire et qu’il n’avait pas besoin de sa remarque.

Par ailleurs, la pièce de théâtre est se déroule en huis clos : un huis clos peut se trouver dans un roman, une pièce de théâtre ou un film, c’est quand l'action se déroule en un lieu unique,  ils sont isolés du monde extérieur. En effet le fait que la pièce se déroule en huis clos accentue la crise familiale : « Louis- Ne pleure pas. Antoine- Tu me touches : je te tue. Mère- Laisse-le, Louis, laisse- le maintenant. » ( l39 à 42 | part 2 sce.2 ). Dans ce dialogue tendu, on comprend qu’Antoine est sur les nerfs, la mère intervient pour essayer de calmer la situation très délicate accentuée notamment à cause du huis clos.

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