En quoi peut-on considérer la pièce de JL Lagarce, Juste la fin du monde comme la pièce du mal-être ?
Commentaire d'oeuvre : En quoi peut-on considérer la pièce de JL Lagarce, Juste la fin du monde comme la pièce du mal-être ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar XItachiasse • 11 Décembre 2022 • Commentaire d'oeuvre • 1 020 Mots (5 Pages) • 370 Vues
FRANÇAIS – DM2 DISSERT : JLFDM, J.L LAGARCE
La tragédie est une œuvre théâtrale originaire de la Grèce Antique. Apparut au Vème siècle avant Jésus Christ pendant les fêtes religieuses. Autrefois, elle comportait des règles strictes. Au XXe siècle, les sujets des tragédies antiques sont repris par les dramaturges et ces œuvres résonnent d’une manière différente. Jean-Luc Lagarce a écrit Juste la fin du monde, une tragédie contemporaine à dimension autobiographique crée en 1990. Dans cette pièce, Louis, le personnage principal, s’apprête à retrouver sa famille après une longue absence pour leur annoncer sa mort prochaine. Nous allons donc nous demander en quoi peut-on considérer la pièce de JL Lagarce, Juste la fin du monde comme la pièce du mal-être ? Nous étudierons ceci en démontrant tout d’abord le mal-être personnel, puis ensuite le mal-être familial.
- Le mal-être personnel
- Le regret de Louis : Finalement, Louis n’a pas pu annoncer sa mort prochaine à sa famille étant donné que tout le monde était contre lui donc il repart avec le regret de ne pas avoir pu renouer les liens avec sa famille, de ne pas avoir pu avouer son secret. Aussi, Louis n’a pas réussi à prendre en main son fatum.
- La colère d’Antoine : La violence d’Antoine est le fruit de son sentiment d’abandon de la part de son frère et ces retrouvailles lui permettent de laisser sortir ses émotions comme sa colère. Aussi, la colère d’Antoine entraine de la violence dans ses propos. La violence et la colère d’Antoine peuvent se deviner grâce à cette citation : « Tu me touches : je te tue ».
- Le malaise de Catherine : Le malaise de Catherine peut être remarquer durant la 2ème scène de la première partie : la tirade du prénom. Dans cette tirade, elle bégaye car elle est gênée de se trouver devant Louis, elle se répète, parle maladroitement et fait le portrait de son fils, Louis, d’une manière assez étrange : « l’enfant mâle ».
- Le mal-être familial
- La confrontation entre frères : La confrontation entre le calme (Louis) et le violent (Antoine). Nous pouvons voir que le mal être familial s’instaure aussi par la confrontation entre Antoine et Louis : Antoine n’est pas content et il est jaloux que Louis soit devenu célèbre après qu’il soit parti alors que lui travaille depuis tout ce temps dans la même usine. La violence d’Antoine peut être constaté par : « toi, non plus, ne me touche pas ! ». De plus, nous pouvons remarquer la réécriture de l’histoire biblique Caïn et Abel : un frère jaloux et violent et l’autre calme et posé et aussi la réécriture du Retour de L'Enfant prodigue.
- Le malaise entre frère et sœur : Tout d’abord, Suzanne n’a pas vraiment connu son frère car elle était trop jeune pour s’en rappeler : « je ne me souviens pas de toi » et elle est en colère car il lui envoyait des lettres lacunaires alors qu’il est censé être un écrivain de renommée. Enfin, nous pouvons faire le lien avec le mythe d’Électre : la sœur ne reconnait pas son frère.
- Rupture de l’équilibre : Le retour de Louis bouleverse l’équilibre familial et réveille les souffrances de chaque membre : pour Antoine, c’est le retour de son frère ainé et de son rival, celui qui réactive ses complexes et sa jalousie. Pour Catherine et Suzanne, Louis est le miroir qui leur fait rappeler la médiocrité de la vie. Ceci entraine des querelles entre les différents membres de la famille.
Dans cette seconde partie consacrée au mal-être familial, nous allons tout d’abord étudier la confrontation entre frères, ensuite le malaise entre frère et sœur et enfin la rupture de l’équilibre.
Premièrement, la confrontation entre frères : La confrontation entre le calme (Louis) et le violent (Antoine). Nous pouvons voir que le mal être familial s’instaure aussi par la confrontation entre Antoine et Louis : Antoine n’est pas content et est jaloux que Louis soit devenu célèbre après qu’il soit parti alors que lui travaille depuis tout ce temps dans la même usine. La violence d’Antoine peut être constaté par : « toi, non plus, ne me touche pas ! ». De plus, nous pouvons remarquer la réécriture de l’histoire biblique Caïn et Abel : un frère jaloux et violent et l’autre calme et posé et aussi la réécriture du retour de L'Enfant prodigue
...