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Quelle est la place de la femme dans les œuvres littéraires?

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Par   •  21 Juin 2016  •  Dissertation  •  1 804 Mots (8 Pages)  •  3 878 Vues

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CARBONNEL Adélaïde                                                Français 11

        

DEVOIR MAISON

Les femmes ont toujours eu une place importante dans les œuvres littéraires. Certains écrivains s’inspirent de leur vécu pour décrire ou parler de la femme dans leurs romans. Les écrivains les plus célèbres du XIX ème siècle comme Balzac ou encore Flaubert ont peint la femme en tant que personnage figurant et même principal dans certaines de leurs œuvres.

Mais quelle est la place de la femme dans les œuvres littéraires ?

Nous verrons dans un premier temps, que la femme peut avoir une place qui l’avantage tant par son physique que par ses qualités mais aussi par sa manière d’être mais que celle-ci peut néanmoins être désavantagée voire critiquée.

Tout d’abord, certains auteurs peignent la femme dans leurs œuvres sous différents aspects. Elles sont souvent représentées tantôt par leurs qualités tantôt par leur physique. Une des qualités représentée dans les œuvres est la générosité.

Dans Boule de suif, Guy de Maupassant présente le personnage principal comme une femme généreuse, polie avec la classe bourgeoise lorsque celle-ci partage son repas avec les autres voyageurs  « Si vous en désirez, monsieur ? C’est dur de jeûner depuis le matin. » Mais aussi, lorsqu’ Elisabeth Rousset fait don de son corps à l’officier allemand pour leur permettre de continuer leur voyage. Dans le roman Delphine de Madame Staël paru en 1802, l’héroïne principale Delphine d’Albemar souhaite faire le bonheur de ceux qui l’entourent en arrangeant le mariage de Mathilde avec Léonce. Victor Hugo aussi dans Notre Dame de Paris fait état de la générosité d’Esméralda à l’égard de Quasimodo quand celui-ci fut condamné à deux heures de pilori en place de Grève, pendant son supplice, son seul réconfort est le geste qu’Esméralda fait à son encontre, en lui donnant à boire.

Ensuite, la femme représentée comme une femme travailleuse apparaît dans de nombreux romans, notamment dans l’Assommoir d’Emile Zola où Gervaise Macquart qui élève seule ses 2 enfants après que son amant l’ait quitté, doit reprendre son métier de blanchisseuse. Dans Nana du même auteur, le personnage principal qui est la fille de Gervaise, qui par manque d’argent va se prostituer pour élever seule son fils. Dans Germinal, les femmes jouent un rôle encore plus actif, elles sont vraiment solidaires des hommes et travaillent aussi dur qu’eux. Car après leur travail, elles doivent encore s’occuper de leur maison. Dans Au Bonheur des Dames, l’auteur nous peint les employés d’un grand magasin moderne.

Les femmes dans les œuvres littéraires sont parfois décrites comme des femmes amoureuses et parfois prêtent à tous pour leur amoureux. Dans Roméo et Juliette, Juliette est prête à mourir pour l’homme qu’elle aime, elle se meurt d’amour pour lui. Certains personnages féminins tombent éperdument amoureuses dès le premier regard comme dans les Misérables concernant Cosette et Marius.

Le physique des femmes dans les œuvres littéraires est souvent décrit, par leur beauté : dans Une vie de Maupassant, Jeanne y est décrite comme une jeune fille jolie, blonde avec des yeux bleus. Dans Bel Ami du même auteur, celui-ci décrit Clotilde De Marelle comme une femme jolie, drôle, gentille, qui pardonne facilement et qui aime s'amuser, sortir. Maupassant, dans ce roman met en scène plusieurs caractères, plusieurs « types » de femmes (de la plus naïve à la plus manipulatrice). Il nous montre que les femmes sont indispensable a Georges Duroy car elles lui apporte tout: l'agent, le pouvoir, une place dans la société... Georges Duroy est donc le personnage principal de Bel Ami, mais les femmes y joue un rôle très important également.

Dans le roman Les Trois Mousquetaires, les femmes occupent une place importante. Les relations entre les hommes et les femmes sont les éléments principaux autour desquels s'organise la dynamique de l'intrigue. Le fait que les femmes soient les principales causes des aventures, des duels, des mésententes des mousquetaires et des autres hommes fait de ce roman un roman d'aventure. Nous remarquons que les femmes sont aussi à l'origine des passions amoureuses des hommes ce qui donne à ce roman un aspect romantique. Ce roman est aussi un roman historique car l'une des femmes principales est la reine Anne d'Autriche. Dès le premier chapitre (page 17), Milady est décrite entièrement. C'est une femme de vingt à vingt deux ans, jeune et belle. Elle est pâle et blonde, aux longs cheveux bouclés tombant sur ses épaules, aux grands yeux bleus languissants, aux lèvres rosées et aux mains d'albâtre. Au premier abord, cette femme est d'une beauté suprême.

Dans les Liaisons Dangereuses, la Marquise se présente ici comme une femme libre et fière d’elle-même:«la prétention de remplacer à moi seule tout un sérail», «je ne le suis pas en modestie». Contrairement aux schémas de l’époque démontrant l’infériorité de la femme dans tous les domaines, Mme de Merteuil affirme sa supériorité sur Valmont, même dans le jeu libertin. Elle se pose en dominatrice, donnant des conseils et des ordres, et humiliant même son correspondant par son ironie et ses moqueries. Loin du modèle de la femme soumise, c’est elle ici qui garde toujours l’initiative.

Même si dans certaines œuvres littéraires, les femmes sont valorisées dans d’autres, elles peuvent être désavantagées voire critiquées.

Dans certaines œuvres, les femmes ont des conditions de travail déplorables, dans Germinal, elles travaillent à la mine comme les hommes.

 Certains personnages féminins doivent par obligation épouser un homme qu’elles n’aiment pas. La femme abandonne sa propre liberté en se plaçant sous

la protection d’un homme, or, il n’y a ni amour, ni individualité hors de la liberté. Et le mariage est donc considéré comme une institution qui tue l’amour. La femme mariée doit se conformer à son statut d’épouse, se résigner à cette vie soumise et domestique, sans chercher le bonheur ailleurs. La femme se sent délaissée, réduite à la monotonie. Dans la Curée de Zola « Renée qui a accepté d’épouser Saccard, s’ennuie à côté de celui-ci qui ne pensent qu’à ses transactions financières ».

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