En quoi le journal d’Anne Franck est -il une œuvre autobiographique ?
Fiche : En quoi le journal d’Anne Franck est -il une œuvre autobiographique ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Baptkiller 92 • 2 Janvier 2020 • Fiche • 501 Mots (3 Pages) • 1 852 Vues
En quoi le journal d’Anne Franck est -il une œuvre autobiographique ?
Une œuvre autobiographique est une œuvre dans laquelle l’auteur raconte sa vie. Elle peut prendre la forme d’un roman, d’un journal, d’une musique. Elle a des caractéristiques littéraires et nous allons montrer en quoi le journal d’Anne Franck est une œuvre autobiographique.
Le journal d’Anne Franck est un journal intime écrit entre 1942 et 1944. Il raconte l’histoire, d’une fille, Anne Franck, juive allemande déportée aux Pays-Bas. Son rêve est de devenir une grande écrivaine. Malheureusement elle meurt en mars 1945 dans un camp de concentration et son père, seul survivant de la famille décida de poster le journal d’Anne Franck et ainsi de réaliser à titre posthume son rêve.
Voyons maintenant les caractéristiques de cette autobiographie.
Le narrateur est l’auteur et le personnage principal et l’œuvre est écrite à la première personne du singulier. Dans ce journal Anne Franck raconte sa vie : « C’est une sensation très étrange, pour quelqu’un dans mon genre, d’écrire un journal. Non seulement je n’ai jamais écrit, mais il me semble que plus tard, ni moi ni personne ne s’intéressera aux confidences d’une écolière de treize ans. » (samedi 20 juin).
Point de vue interne. L’auteur raconte ses souvenirs. Dans cette œuvre, Anne Franck raconte son histoire celle d’une jeune fille de 13 ans qui subit la guerre et surtout le nazisme. Il y a beaucoup d’émotions, de sentiments personnels. « Le soir dans mon lit, j’ai pleuré et pleuré, mais pourtant, il fallait que personne ne m’entende et je trouvais l’idée d’avoir à implorer les faveurs de Peter tout simplement repoussante. »
Double destinataire: l’auteur et le lecteur. Elle veut que le lecteur comprenne son histoire. "Comme on ne comprendra pas que j’accepterai Kitty si je commence à But en Blanc, mais que je résumerai Histoire de ma vie, que m’en coûte-t-il. »
Mémoire et sincérité. L’auteur raconte ses histoires comme elle les ressent; «Grand-mère est morte en janvier 1942. Personne ne dit à ce point, je pense à elle et comme je l’aime encore. »,« Pourtant, vous pouvez constater ce que je dis ne contient que la vérité et toute la vérité »
Jeux des temps: Elle alterne avec des temps du présent pour donner ses émotions: « En société, la douce Anne n’a encore jamais, pas une seule fois, fait son apparition, mais dans la solitude, elle l’emporte toujours. Je sais exactement comment j’aimerais être, comment je suis en réalité... à l’intérieur, mais malheureusement je ne le suis que pour moi-même »
Et du passé pour raconter ce qu’elle fait, ses actions : « J’avais mis deux chemises, trois culottes, une robe, et par-dessus une jupe, une veste, un manteau d’été, deux paires de bas, des chaussures d’hiver, un bonnet, une écharpe et bien d’autres choses encore, j’étouffais déjà avant de sortir, mais personne ne s’en souciait. »
D’après ces différents éléments, le journal D’Anne Franck est bien une autobiographie qui nous permet de ressentir ses émotions et c’est d’autant plus triste que c’est une adolescente qui l’a écrit.
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