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Les types d' Interrogation : Directe et indirecte

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Par   •  12 Mars 2022  •  Cours  •  903 Mots (4 Pages)  •  675 Vues

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  L’interrogation

Autre leçon plutôt facile du programme de première.

I - Comme la négation, l’interrogation peut être totale ou partielle.

A Interrogation totale.
Elle porte sur l’ensemble de la phrase, on y répond par oui ou par non. Ex dans Germinal, « Est-ce qu’il se trouverait des lâches… » cette phrase est une interrogation directe totale. Ou dans Le Rouge et le Noir, texte 2, « vous savez le latin ? ».
 Pour l’analyse de cette deuxième interrogation, elle est de forme orale, il manque l’inversion du sujet qui est normalement impérative. On peut vous demander de la remettre au niveau courant ou surveillé : Savez-vous le latin ?
 Lorsqu’elle est à la forme négative (on dit une interro-négative) c’est une question argumentative, une question un peu piégée, car on ne peut répondre que comme l’interlocuteur le veut. Ex Germinal toujours : « Ne valait-il pas mieux mourir » - la réponse est si, bien sûr.

B Interrogation partielle.
Elle ne porte que sur un élément de la phrase, on ne peut pas y répondre par oui ni par non ; on y répond par l’élément demandé. Ex dans Le Rouge et le Noir, texte 2 : « Que voulez-vous ici, mon enfant ? » - il s’agit là d’une question introduite par le pronom interrogatif « que », parce que la question porte sur le COD du verbe vouloir, vous voulez quoi ? (oral relâché) donne Que voulez-vous… ? La question peut porter sur le sujet (ex Qui êtes-vous ?), sur un COI, un COS, ou bien sur un complément circonstanciel, ex Quand venez-vous, Où allez-vous (CCT, CCL). Dans un oral spontané, l’adverbe interrogatif (quand, où, pourquoi, comment…) peut former seul une interrogation. Ex dans le texte 2 du Rouge et le Noir, « Moi, les gronder (…) et pourquoi ? ». Analyse : question elliptique, formée seulement d’un pronom interrogatif. On peut vous demander de la construire complètement, cela donne : Pourquoi les gronderais-je ? (penser à l’inversion du sujet).

II – Elle peut être directe ou indirecte.

A L’interrogation directe
Elle est rapide, directe comme son nom l’indique c’est-à-dire sans l’utilisation d’un verbe de parole ou d’interrogation. Elle se termine par un point d’interrogation, et comporte une inversion du sujet, peut comporter également un mot interrogatif : pronom interrogatif (qui, que, lequel…), adjectif interrogatif (quel, quelle) ou adverbe interrogatif (quand, où, pourquoi, comment…).
 Toutes les phrases citées dans le I ci-dessus sont des interrogations directes. De sorte qu’une interrogation peut être directe partielle ou directe totale.

B L’interrogation indirecte
Elle va être souvent intégrée dans un récit. Elle ne comporte JAMAIS de point d’interrogation et JAMAIS de sujet inversé ! attention c’est contre-intuitif, c’est la faute commise le plus souvent. Très souvent les élèves oublient l’inversion du sujet dans l’interrogation directe, c’est une faute, et hélas la font dans l’interrogation indirecte, ce qui est incorrect. Donc, quand vous utilisez une question directe posée dans le sujet pour l’intégrer dans votre sujet, il faut ENLEVER l’inversion du sujet.
 Ex, Pourquoi l’apologue peut-il être un genre propice à faire réfléchir le lecteur ? Devient Nous pouvons ainsi nous demander pourquoi l’apologue peut être un genre propice à faire réfléchir le lecteur. Et surtout pas : peut-il, et encore moins peut-il… ?
 Si vous vous débarrassez de cette faute, vous enlèverez une source importante d’erreurs, qu’on trouve dans deux copies sur trois – songez-y.

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