Les contemplations de Victor Hugo

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                   Jasser Ben Mabrouk 1ère 4

                    Travail journalier (1jour =1livre)

      I.QUESTIONS PRÉLIMINAIRES 

Question 1:

        Victor Hugo, écrivit le recueil nommé Les Contemplations en 1865. Les contemplations sont une autobiographie de Victor Hugo. Cet auteur a écrit ce recueil suite à la mort de sa fille, dénommée Léopoldine. Cette jeune défunte, alors qu’elle n’avait que dix-neuf ans, est morte noyée dans la seine avec son mari le 4 septembre 1843. Cette époque se caractérise par Louis Napoléon Bonaparte aussi connu sous le nom de Napoléon III. En effet, gouvernant son empire de manière très autoritaire, Louis Napoléon Bonaparte réprime les opposants et les oblige à s’exiler. C’est ainsi que Victor Hugo persévéra dans son combat contre Napoléon III à travers son recueil de près de 160 poèmes.

Question 2:

        Le projet de Victor Hugo est de faire de son recueil un reflet de sa vie, mais aussi de celle des lecteurs « est-ce donc la vie d’un homme ? Oui, et la vie des autres hommes aussi » ligne 24. Effectivement, Victor Hugo nous révèle que le but de son recueil est de construire un miroir dans lequel le lecteur peut se reconnaître à travers les événements. Les événements et le vécu d’un père en deuil. Victor Hugo distingue deux parties de sa vie. Autrefois et Aujourd’hui souligné par « tombeau » ligne 46, en rapport à la mort de sa fille Léopoldine, on observe qu’il considère donc sa vie à radicalement changé suite à la perte d’un être aussi cher et adoré.

Question 3:

        Ce recueil nommé Les Contemplations, se divise en deux grandes parties. Autrefois  ainsi qu’Aujourd’hui. Chacune de ces deux parties sont composée de trois livres. Autrefois, reconstitue la vie de Victor Hugo de 1830 à 1843. Cette partie contient un premier livre nommé Aurore structuré en vingt-neuf poèmes. Le second livre, lui, nommé L’Âme en fleur contient vingt-huit poèmes et enfin, le dernier livre de cette partie, se nommant Les luttes et les rêves, se constitue de trente poèmes. La deuxième partie du recueil intitulé Autrefois est quant à elle, la reconstitution de la vie de Victor Hugo des années 1843 à 1855. Le quatrième livre « Pauca meae » de ce recueil se trouve donc dans la deuxième partie (Aujourd’hui) et possède dix-huit poèmes. Dans le cinquième livre qui s’intitule En marche, il y a vingt-six poèmes. Pour finir, le sixième et dernier livre compte vingt-cinq poèmes et se nomme Au bord de l’infini.

                        II. LECTURE DES LIVRES I A IV

Livre I:

Question 1:

        Le livre I fait parti de la première partie du recueil de Victor Hugo. Ce livre se nomme Aurore. Aurore me fait quelque peu penser au ciel du monde, cette image bleu et blanche et parfois grisée en temps de pluie, qui s’obscurcit en soirée et qui nous recouvre à longueur de journée. Les Aurores qui nous obligent à regarder vers l’horizon et vers le ciel pourraient être une allusion à sa fille, morte, qui repose en paix dans ce ciel immense. Ainsi, je m’attends à recevoir de ce recueil, des poèmes traitant de la nature, de la magnificence de la faune dans le ciel et de la flore, en reflet à la magnificence de cette jeune fille. Une fille laissant son père en deuil, rempli d’émotions auxquelles je me prépare à être confronté lors de ma lecture.

Question 2:

        Après réflexions et lecture des poèmes de ce livre, je pense que Victor Hugo s’est bien résolu à l’écriture de poèmes pour ses filles et plus précisément à sa fille morte noyée. De même, il écrivit des poèmes ayant pour sujet principal, La Faune et La Flore et leur utilité à la vie.

        C’est donc dans le poème numéro un, intitulé « À ma fille », que Victor Hugo donne des conseils à sa fille. En effet, il est dit à la ligne 7, « Dans l’azur de tes yeux Mets ton âme ». Une âme déjà libérée de son corps, attirée par le ciel. De plus, Hugo nous parle de « L’heure » ligne 11, une conception du temps non maîtrisée par l’être humain, qui peux nous emmener tôt ou tard au ciel, à la couleur des yeux de Léopoldine qui n’a pas vu son heure arrivé. Par la suite, dans le troisième poème du livre I du recueil, Victor Hugo revient de façon générale sur ses filles, mais essentiellement sur Léopoldine. L’utilisation de « L’une pareille au cygne et l’autre à la colombe » à la ligne 2 est une métaphore de ses filles, à la nature qui impressionne Hugo. De surcroît, ces animaux étant des oiseaux, font encore une fois référence à la mort de sa fille et donc de son âme dans « ce frais obscur » ligne 1, qui s’envole. Hugo renforce cette idée grâce à la ligne 10 où il traite du « vol de papillon arrêté dans l’extase ». En parlant de faune, Victor Hugo en fait un poème bien spécifique avec le dix-huitième poème du livre qui à pour titre  « Les oiseaux ». Lorsque Victor se dit dans un « cimetière » ligne 1, ce poète exprime son mépris vis-à-vis des oiseaux « Becquetant les tombeaux » ligne 14. Ainsi, il représente l’un des vis de l’Homme, le mépris. C’est ensuite un arbre qui le ramène à la raison, figure de sagesse et d’âge et faisant partie de La Flore qu’il affectionne tant, au point même où il donne à cette flore une place importante et le rôle primordial du poème.

Question3:

        Après avoir entièrement fini ma lecture du livre premier, je définirai « La coccinelle » , poème numéro quinze comme le poème qui m’a particulièrement plu. En effet, ce dernier représente la naïveté de l’adolescence et des premiers amours à travers les différentes anecdotes de l’auteur Hugo à ses différents âges et notamment à l’âge de ses seize ans.

Mes impressions après ma lecture de ce poème sont mitigées. En effet, le poète arrive à nous raconter un souvenir d’enfance tout en le rendant intéressant par l’utilisation de métaphore tel « son cou de neige » ligne 3 qui renvoie à l’innocence de la jeunesse. De plus, on peut y trouver une légère confusion poétique entre la coccinelle décrite comme bête à « bon Dieu » à la ligne 19 et la fille qui semble être pleine de pureté à l’exemple de l’utilisation de « je me courbais sur la belle » ligne 14 désignant à la fois la jeune fille et la coccinelle. Ce sont donc les nombreuses phrases énigmatiques, métaphoriques et les confusions poétiques qui m’ont fait apprécié ce poème plus que les autres. D’autant plus que Victor Hugo nous raconte son histoire de l’âge de seize ans, à cinquante-quatre ans ce qui montre qu’il s’agit d’un des souvenirs qui a le plus marqué son enfance. Ce poème, est organisé en cinq strophes. Chacune de ces strophes contient quatre vers de 7 syllabes plus communément appeler Heptasyllabes. On peut d’ailleurs remarquer que ce père en deuil ( Hugo) organise ses rimes de manière embrassée, soit selon un plan AB A B.

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