Les Hirondelles de Kaboul

TEXTE 10                       Les Hirondelles de Kaboul

INTRODUCTION

Présentation texte

Ce texte est un extrait du roman « Les Hirondelles de Kaboul » publié en 2002 et écrit par l'auteur algérien Yasmina Khadra.

Ce roman se déroule à Kaboul, capitale d'Afganistan, après la prise du pouvoir par les Talibans, intégrtistes musulmans, qui ont réduit à néant les droits des habitants et en particulier ceux des femmes, sous couvert de respect de la religion.

Cet extrait relate lejugement d'une femme : l'annonce de sa culpabilité puis sa lapidation par une foule hystérique.

Problématique

En quoi ce texte montre t-il que l'intégrisme religieux mène à la folie et à la destruction de l'individu et de la société ?

Plan :3 mouvements : 

Mouvement 1 →   ligne 1 à 11 :  annonce du crime et de la culpabilité

Mouvement 2 →  ligne 11 à 18 : lapidation de la femme coupable

Mouvement 3 →  ligne 18 à 25 : folie et destruction

EXPLICATION LINEAIRE

Mouvement 1 = annonce du crime et de la culpabilité de la femme

De « cette femme » à « s'armer de pierres »

ligne1 /« cette femme » → démontratif = montrée à tous, dépréciatif,on la juge

« n'ignorait rien ….faisait » → double négation = inciste sur le fait qu'elle savait = calculatrice,vicieuse

« ivresse ….fornication » → ivresse = perte de contrôle de soi, métaphore pour incister sur l'énormité du péché commis ds une religion où l'alccol est interdit // « Ivresse » associé à « fornication » = sexe hors mariage → péché de chair 

ligne 2/Champ lexical de la religion : « voie du Seigneur », « Seigneur », « pitié », »croyant », « miséricorde »

 « voie du Seigneur .Aujourd'hui,c'est le Seigneur » → ce qui arrive ajourd'hui est la conséquence de son péché =justification de son chatiment: Dieu et les hommes« lui tourne le dos ».

ligne 3/ « Elle n'a droit ni à sa miséricorde,ni à la pitié des croyants » → parallélisme de construction = coupable pour Dieu « miséricorde » et pour les hommes « croyant »= aucun échapatoire à la punition.

Ligne 4/ « Elle va mourir ...vécu » → anthitèse mais avec un comparateur = ce qui devait s'opposer (vie et mort) sont en fait liés par une analogie entre son mode de vie et sa façon de mourir (vie de déshonneur et mort humiliante)

ligne 5/ Silence : « il se tait », « silence assourdissant » =oxymore → inciste sur le grd silence = solemenité du moment renforcée par « racler sa gorge »= se prépare à lire

ligne 7/ « allahou.....foule » = bcp de monde vient assister au jugement, la société est partie prenante

ligne 8/ « le mollah » : chef religieux musulman = fonction de juge coranique : application de la charia = loi islamique représentant de Dieu sur Terre = « récitation d'un verset coranique », « il lit »  // mollah est décrit avec des termes évoquant la grandeur et la sérénité: « main majestueuse », « pour apaiser », » « méditation » et pourtant c'est lui qui condamne, amène la violence et incite les hommes à se déchainer : « une sentence »,« invite la foule à s'armer »

Mouvement 2 = la lapidation

De « C'est le signal » à « où il l' a touchée »

ligne 11/ Commence avec une très courte phrase : « C'est le signal » qui marque une rupture dans le rythme de la narration, donne le top départ, effet de rapidité qui s'oppose à la lenteur des phrases précédentes où le temps était suspendu avec de logues phrases.

La foule n'attendait que ça pour se déchainer :champ lexical de la guerre et du cahos :  « ruée indesciptible », « se jettent »  avec  métaphore « déluge de projectiles » (inciste la masse énormes de pierres qui volent), « impacts », « cible »,grande violence « s'abat sur ».

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