Commentaire les hirondelles de Kaboul
Commentaire de texte : Commentaire les hirondelles de Kaboul. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Amandine Hrt • 12 Mai 2019 • Commentaire de texte • 622 Mots (3 Pages) • 1 807 Vues
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Extrait des Hirondelles de Kaboul de Yasmina Khadra
Nous allons étudier un extrait des Hirondelles de Kaboul de Yasmina Khabdra de son vrai nom Mohammed Moulesshoul. Cet extrait raconte le déroulement d’une exécution en publique d’une jeune femme.
Nous verrons comment Yasmina Khadra illustre la violence d’une exécution publique ?
Premièrement, nous étudierons la violence de l’exécution puis le comportement du publique.
Pour commencer, nous pouvons remarquer que dans cet extrait beaucoup de verbes violents sont utilisés comme « tonne »l.15 qui indique que des paroles assez fortes vont suivre. Le champ lexical de la mort est fortement présent avec les termes « périr »l.15, « bâillonnée »l.47, « sans un cri »l.48, « la tâche rouge »l.53, « ensanglantée et brisée »l.54, « elle va mourir »l.33, « elle gît sans vie »l.63, tous ces termes invoquent la pitié du lecteur en nous décrivant la souffrance qui est infligée à la jeune femme. Cette scène est extrêmement violente avec les « coups de boutoir »l.6 qui lui sont donnés. Les termes suivants déshumanisent et insultent cette femme « on fait descendre la pécheresse »l.2, « un colossal énergumène « planter » la femme impure »l.10, « recouvrir de terre »l.11, « sac d’horreur »l.63. Il y a aussi une souffrance morale qui est suggéré par le nom « la supplicié »l.55. Dans le discours de Mollah l.16 à 34 il est insinué que cette femme est condamnée à mort car elle n’est pas assez croyante.
Nous ensuite étudier le comportement du publique car cette exécution est organisée sur la place centrale de la ville et tout le monde y est convié. Cette scène est théâtralisée par le discours de Mollah l.16 à 34 qui fait référence à Dieu car il se prend pour la voix de Dieu. La foule décrite comme « le hurleur »l.39 c'est-à-dire qu’elle est bruyante car tout le monde parle en même temps. Mollah les fait donc taire et les « invite […] à s’armer »l.42. Le publique fait donc parti intégrante de l’exécution car c’est lui qui exécute la jeune femme ce qui créer « la frénésie »l.50 c'est-à-dire l’hystérie collective, furieuse. Cette scène est comme une course avec « la signal »l.43, la « ruée »l.44 et « les gens qui se jettent sur les monceaux de cailloux »l.44-45. Tout ceci a été mis en scène car les cailloux ont été « intentionnellement disposés sur la place quelques heures plus tôt »l.45-46.
Cet extrait nous présente une scène violente théâtralisée et mise en scène. Il y a une présence de Dieu à travers Mollah.
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