Lecture analytique madame Bovary, portrait de Catherine Leroux
Fiche de lecture : Lecture analytique madame Bovary, portrait de Catherine Leroux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar warslea • 17 Juin 2018 • Fiche de lecture • 1 128 Mots (5 Pages) • 3 042 Vues
Lecture analytique n°7 : Madame Bovary,Gustave Flaubert, 1857
Gustave Flaubert: (1821-1880) Romancier s'incrivant au réalisme du XIXème siècle, il est soucieux de chaque détail. Il est alors célèbre pour ses recherches méticuleuses et son travail d'écriture très précis.
Le réalisme : Ce mouvement s'interesse au quotidien et aux différents milieux sociaux. Il s'agit de "faire-vrai" en décrivant les personnages moralement et physiquement. Le lecteur peut alors s'identifier au héro de l'histoire qui vit sa vie par étapes.
Madame Bovary : C'est l'histoire d'une jeune femme qui passe sa jeunesse au couvent. La-bàs, elle lit des romans d'amour en cachette, elle grandit et vit alors dans une pûre utopie, elle attend le prince charmant et rêve du grand amour. Plus tard, elle épouse Charles Bovary, un médecin de Normandie. Elle réalise rapidement que la vie qu'elle entreprend est loin d'être comme dans l'un de ses romans. Charles est un homme inintéressant et elle s'ennuie en sa compagnie. La réalité devient pour elle une réelle déception. Pour vivre son rêve, Madame Bovary entame donc une double vie, elle commet des adultères et dépense énormément d'argent, elle finie par s'endetter. Face à cette situation, un huissier vient saisir les biens de la jeune femme. Ne pouvant affronter la réalité, elle met fin à ses jours. C'est une histoire inspirée de faits divers.
Suite à la publication de Madame Bovary, Gustave Flaubert est accusé d'immoralité et d'offense à la religion par la présence d'adultère et de suicide dans son roman, cependant, il remporte le jugement.
Ici, notre extrait porte sur la présentation d'une vieille femme qui remporte un prix pour avoir passer des années à la ferme, il va alors faire un portrait de cette fameuse Catherine Leroux.
(fonctions du portrait, portrait réaliste)
Proposition de plan :
I/un portrait réaliste
II/ un portrait social
Elements de developpement :
I/*un narrateur omniscient qui connaît tout de la vie de cette femme : il sait tout sur son passé, son présent et son futur : cette despription est une pause dans le récit de la vie de Madame Bovary. Le narrateur emploi des verbes de perception tel que "on vit" ou le pronom personnel désigne la foule, il se met alors à la place des spectateur malgré son savoir sur Catherine Leroux. Il revient parfois sur son passé en employant du plus que parfait tel que "avait pris".
*Pour décrire la femme physiquement, le narrateur utilise le champ lexical du corps, il procède à une description du bas vers le haut du corps de la vieille servante en commencant pour détaillé sa silhouette : "petite, maintien craintif, se ratatiner" il va donc du général au particulier.
Il décrit ensuite le bas de son corps : "galoche de bois" "le long des hanches" avant de finir par son visage maigre.
*Le narrateur insiste dur l'âge et l'usure de la femme dû à son travail acharné. Pour cela, il la compare à une pomme flétrie. Pour insister sur la travail archarné que la femme a entreprit tout au long de sa vie, la narrateur utilise des mots décrivant ses mains tels que "encroutées, déraillées et durcies" il utilise une alitération en R pour bien appuyer sur la dureté. Ses mains symbolisent donc le travail manuel.
*Les habits de la vieille femme : la trahissent sur son statut social car d'après le narrateur, elle porte des "grosses galoches de bois" allitération du G pour insister sur la rudesse de sa condition physique, et elle porte également un "grand tablier bleu" "un beguin sans bordure" et une coiffe simple.
*Ici le narrateur cherche à nous montrer que cette femme n'est pas coquette, mais que c'est une grande travailleuse, pour elle seul le travail compte, et non le physique.
*Le narrateur nous montre, en premier lieu, une femme en absence de sentiments avec la phras "rien de triste de triste ou d'attendri n'amolissait son regard pâle"
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