Lecture analityque Madame Bovary

Madame Bovary de Gustave Flaubert

Partie I chapitre VIII « Le bal de Vaubyessard », 1857

De « Quelques hommes…à…entre les dents »

- Auteur : Gustave Flaubert (1821-1880), est l'un des plus grand romancier français du XIXème connu pour ses roman réaliste comme madame bovary, pour son analyse profonde des rapports entre les riches et les pauvres entre les hommes et les femmes et surtout pour la force de son style son ironie, qui renvoi au faite qu'il est contre le romantisme.

- Mouvement littéraire : réalisme

- l’œuvre (résumé total) : Un jeune homme médiocre et laborieux devient finalement médecin : Charles Bovary épouse en secondes noces Emma Rouault. Cette jeune fille croit trouver dans le mariage les félicités romanesques qu’elle avait jusqu’alors rêvées. Mais la médiocrité de son époux, de son entourage, à Tostes, puis à Yonville, lui fait perdre toute énergie. Elle se jette alors avec fougue dans la passion qu’elle éprouve pour Léon, un jeune clerc de notaire. Après le départ de Léon, elle rencontre Rodolphe, un dandy, qui préfère bientôt l’abandonner à ses désirs exaltés et impérieux. Elle retrouve Léon, mais elle se lance dans des dépenses luxueuses, et bientôt, accablée de dettes, de fatigue et de remords, elle se suicide à l’arsenic. Charles Bovary ne tarde pas à la suivre dans la mort, laissant orpheline la petite Berthe.

- problématique : Comment Flaubert, par son point de vue et son art (description + ironie) met-il en avant la rêverie éphémère d'Emma puis par quels procédés, parvient-il à décrédibiliser (ou critiquer) la société aristocratique ?

- Intro : Après le repas de noce, le bal est une des grandes scènes du roman Madame Bovary. Pour la 1ère fois, Emma croit enfin accéder au monde qu’elle a rêvé. Tout est décrit de son point de vue : elle est émerveillée, fascinée, transportée. Mais derrière ce regard, nous décelons le point de vue du narrateur, à la fois par l’art de la mise en scène et par le commentaire implicite désignant les clichés qui déterminent la vision d’Emma. A la différence d’une scène de bal Balzacienne, où le contenu des conversations, les rapports entre les personnages, les modalités de l’intrigue jouent un rôle central, nous n’avons ici qu’une suite d’impressions que reçoit Emma. Tout lui évoque l’univers merveilleux de la vie aristocratique et romanesque. La comparaison avec le rappel de la campagne apparaît d’autant plus brutale mais Emma se laisse entièrement envahir par cette sensation d’être là, au milieu de cette société « idéale » dont elle est une représentation illusoire.

- plan :

 I] Le bal : Une scène idéalisée

a) Les impressions d'Emma

→ Point de vue interne → scène vue par le regard d'Emma

→Sens : verbes de perception ; L’ouïe →entend les conversations « … » ; La vue → description détaillée des aristocrates « … » ; Le goût→ mange (des glaces) « … » ; Odorat → mouchoirs « … »

→E prend conscience Moment exceptionnel  

→ Focalisation interne → la naïveté de l’héroïne qui est dans un univers inconnu

→ Superlatifs → hommes et les vêtements « mieux faits », « … »

→ Vue comme des êtres exception : « teint de la richesse » est visible → suivie d’une énumération « élogieuse pâleur des porcelaines, satin… »

→ Hommes appartenir une sorte de communauté, d’une mode qu’elle n’arrive pas à identifier → associés à des qualificatifs renvoient à des clichés romantiques.

→ Idéal du chevalier, séducteur, exprimant la passion alliant douceur et violence « brutalité, force… »

→ Pronom indéfini « on » au discours t indirect libre souligne ignorance d’E

b) retour du passé

→ E renvoyée au passé, par le biais de sa mémoire

→ Brutalité de ce souvenir illustrée avec le « bruit des éclats de verre » « … »

→ Phrase nn dramatisée→ action accomplie mouvement comme fait exprès

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