Lecture analytique de Montaigne

Séance 2: lecture analytique du texte de Montaigne

Texte reposant sur une antithèse entre les Européens et les Indiens.

Eloge des Amérindiens et blâme des Européens.

Deux mots clés:

barbares: 1er sens:

Etymologie du mot grec: barbaros. Ce sont les étrangers qui ne parles pas le même langue: ce n’est pas péjoratif.

2eme sens:

Sens péjoratif, cela désigne une personne qui fait preuve de cruauté.

Sauvage: 1er sens:

Racine latine: siloa qui veut dire forêt; c’est donc ceux qui vivent dans la nature; celui qui n’est pas apprivoisé.

2eme sens

Sauvage est synonyme de farouche, primitif. Moeurs primitives.

I: Un texte argumentatif structuré

1: Le schéma argumentatif:

Consigne: - Repérer la thèse

- Entourer les connecteurs logiques

- Trouver les grandes parties du texte

-La thèse: « il n’y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu’on m’en a apporté » . Les indiens ne sont ni sauvages, ni barbares. C’est une opinion qu’on lui a donné; il est oblige de se rapporter à l’opinion d’autrui car il n’est pas allé en Amérique.

Reformulation de la thèse: (Cette thèse est une litote) Le Indiens sont civilisés, voire pacifiques.

les connecteurs logiques: or, sinon que, comme de vrai, et si pourtant, si est-ce que,

Il y a une abondance de connecteurs logiques. Cela montre la nature argumentative du texte. Les connecteurs logiques montrent que Montaigne veut convaincre.

Les grandes parties du texte:

Ligne 1 à 2: Thèse qui est en position luminaire = mise en relief. La thèse est également précédée d’une formule de modélisation « je trouve ». De plus, c’est une thèse paradoxale.

Ligne 2 à 3: il y a une concession: sens du mot « barbare » polysémique

- sens 1, ligne 1: synonyme de sauvage non civilisés .

- sens 2, ligne 2: étranger sans étymologie.

Ligne 3 à 6: Argument: l’Homme est ethnocentrique ( Population se sentant supérieure par rapport aux autres ). Ce premier argument est particulièrement efficace car il est ironique; il est décelable par l’anaphore de «parfait », qui est nettement hyperbolique.

Ligne 6 à 13: Montaigne est entrain de redéfinir le « sauvage » grâce à son étymologie: est sauvage celui qui est prêt de la nature (siloa, la

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