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Lecture Analytique Montaigne "art de voyager" "vanité" livreIII chap9

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Par   •  4 Octobre 2016  •  Analyse sectorielle  •  459 Mots (2 Pages)  •  6 839 Vues

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Au XVIème siècle, le courant culturel qui domine est l’Humanisme. Celui ci trouve ses origines en Italie et doit sa naissance à la prise de Constantinople par les Ottomans, en 1453. Ce qui entraîne un long exode des peuples Chrétiens, regroupant principalement des savants, vers Florence qui connaît alors un renouveau profond de pensée et devient le berceau intellectuel dont l’Homme est l’objet de toutes les préoccupations (anthropocentrisme). La Renaissance est donc une période où le potentiel de l’Homme est élargit. C’est alors que Montaigne (philosophe né en 1533) se met à rédiger Les Essais. En 1580, c’est la parution du livre I des Essais, en 1590 celle du livre II, puis Montaigne se lança dans la rédaction du livre III qui traite de ses voyages et réflexions politiques, dont il est question ici, œuvre qui restera inachevée en raison de sa mort en 1592. Il est donc question de montrer la vision humaniste de l’auteur dans cet extrait. Pour cela, nous passerons par l’art de voyager, puis par le « mauvais voyageur » selon Montaigne et enfin par un problème d’ordre moral qui touche les valeurs.

1 L’art de voyager

A Un apprentissage par le voyage

_ Nous pouvons déjà repérer un champ lexical de l’apprentissage avec les verbes « observé ; appris ; cherche ; rencontré » qui montre la vertu pédagogique qui a ici une valeur déontique dont la visée est de convaincre le lecteur.

_ Par la suite, dans la citation des lignes 1 et 2 il commence son argumentation par le pronom personnel « Moi » ce qui annonce dès le départ son opinion, il dit ensuite « qui le plus souvent voyage pour mon plaisir », le voyage est donc pour lui une source de réconfort à préserver puis continus par « s’il ne fait pas beau à gauche, je prend à droite » pour souligner le fait qu’il voyage sans contrainte.

_ De plus, aux lignes 12-13, Montaigne évoque la question de l’altérité «La diversité des usages d’un peuple à l’autre ne m’affecte que par le plaisir de la variété », il recherche la découverte de nouvelles cultures et façons de faire.

_Enfin, le voyage pour lui est salutaire et profitable, on le voit aux lignes 11-12 « J’ai une constitution physique qui se plie à tout et un goût qui accepte tout, autant qu’homme au monde » il met donc en valeur son ressenti par l’utilisation d’une métaphore et d’un superlatif.

B Une leçon de tolérance

_ D’abord, aux lignes 9-10 « ce qu’on disait n’y ai pas » cette affirmation a valeur de thèse, pour Montaigne, tout est question d’altérité.

_ Par la suite, il estime que chaque usage à son explication et se réfère à des ustensiles de cuisines, des modes de cuissons, des assaisonnements différents

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