«Le soleil » de Baudelaire
Cours : «Le soleil » de Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar enguerran.g • 6 Mai 2021 • Cours • 577 Mots (3 Pages) • 545 Vues
de Explication «Le soleil » de Baudelaire:
→ «faubourg » nous indique qu’il s’agit d’une ville, dans un quartier délaissé, sale, insalubre, délabré.
→ « où pendent...les persiennes » : endroit délabré, qui se détériore.
→ Le rejet de «les persiennes » renforce l’effet qu’elles pendent, que ce sont des maisons en ruines
→ Ce quartier a quelque chose à cacher : «abri », « secrètes ». Le quartier cache la prostitution, la débauche sexuelle.
→ On remarque dans un premier temps la misère sociale et ensuite la misère morale.
→ La rime «masure »/ «luxure » renvoie à la misère sociale et marque l’usure des habitants, on a l’impression que les habitants sont fatigués.
→ On a ensuite une première apparition du soleil. Le mot «redoublés »nous montre donc que le soleil éclaire tout de «la ville » jusqu’aux «champs » , «des toits » et «les blés» nous le montrent aussi.
→ Le soleil illumine la saleté et les choses honteuses.
→Le «je » marque l’arrivée du poète dans le poème.
→ «trébuchant sur les mots » : il essaye d’écrire, c’est une mise en abîme.
→ «escrime » : métaphore entre l’écriture et l’escrime. Il faut s’entraîner pour écrire.
→ «flairant » : cela renvoie à l’instinct animal
→ «hasards de la rime » : ce n’est pas prévu, c’est aléatoire lorsqu’il écrit
→ «trébuchant » : écrire n’est pas simple, on se trompe, on recommence etc.
→ «les mots comme sur les pavés » : il compare les mots à des pavés, ce qui renforce l’idée qu’écrire est difficile, il faut être adroit. Il s’agit de l’écriture poétique.
→ L’antithèse «parfois »/ «longtemps » montre bien que l’écriture n’est pas instantanée cela n’arrive pas tout de suite, l’écriture nécessite de la patience.
→ L’écriture est un sport : l’escrime, c’est un effort.
→ Tout ceci relève de la création poétique= mise en abyme.
→ « seul », «fantasque » : on sait que le poète est un être solitaire et singulier.
2ème paragraphe :
→ «Ce père nourricier » = le soleil, il s’agit d’une personnification , c’est une périphrase. Cela renvoie au terme «nourricier », c’est étonnant car habituellement ; c’est la Nature qui est mère nourricière Ici le soleil est un véritable principe de vie.
→ Le soleil a un pouvoir sur la santé : «ennemi des chloroses » et «rajeunit les porteurs de béquilles », «éveille ».
→ Il a pouvoir moral : «les soucis »
→ La série d’antithèse montre l’alchimie poétique du soleil.
→ «les soucis » deviennent du «miel »
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