Le soleil - Baudelaire

Les FDM sont un recueil de poèmes publié par C.B pour la 1ère fois en 1857. Certains de ses poèmes ayant été censurés, il les réécrit et republie son ouvrage en 1861. Le poème étudié est “le soleil” tiré de la section “tableaux parisiens”, il est composé de 2 huitains et 1 quatrain, en alexandrins. L’auteur y expose une réflexion sur la figure du poète. Nous nous demanderons donc quel est le lien entre le poète et le soleil. Dans un premier temps, nous parlerons du poète en quête d’inspiration, puis nous verrons les bienfaits du soleil, et enfin nous expliquerons en quoi le soleil est une allégorie du poète.

Les 3 parties suivent le mouvement du poème et sont caractérisées par les 3 strophes.

I- le poète en quête d’inspiration:

v5: “fantasque escrime” -> métaphore de la poésie -> difficile à prononcer -> difficulté d’écrire de la poésie

v6: “flairant” -> participe présent ? -> quête, recherche (d’inspiration, de rimes, de vers…)

v7: trébuchant -> p. pres. -> encore référence à la complexité d’écrire de la poésie

v8: “parfois ... lgts” -> adverbes -> difficulté, frustration

II- les bienfaits du soleil:

v9: “père nourricier” -> périphrase du soleil -> connotation méliorative

v10: éveille -> illumine, fait grandir, donne vie à la végétation

v11-12: évaporer/remplir -> antithèse -> image divine du soleil -> évaporer les soucis -> le soleil rend heureux et fait oublier pendant un instant nos soucis

v13: rajeunit/ porteur de béquilles -> antithèse jeune/âgé ->

v15: "croître et mûrir" -> encore fait grandir, donne vie à la végétation

III- Le soleil, allégorie du poète:

v17: quand ainsi qu’un poète -> comme un poète -> comparaison soleil/poète

v18: “il ennoblit le sort des choses les plus viles” -> embellit les choses vilaines/médiocres -> le soleil embellit les paysages et le poète embellit peu importe quelle chose en un poème -> transforme la boue en or ?

Pour conclure, dans “le soleil”, C.B. compare les poètes au soleil car ils peuvent tous les 2 embellir, illuminer et rendre heureux. En effet, le poète peut transformer un objet banal quotidien en une forme d’art, par exemple dans son poème “le pain”, Francis Ponge compare du pain aux Alpes et à la Cordillère des Andes “La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne: comme si l'on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes”

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