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Le malade imaginaire Acte III, scène 3

Commentaire de texte : Le malade imaginaire Acte III, scène 3. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2022  •  Commentaire de texte  •  918 Mots (4 Pages)  •  719 Vues

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Le malade imaginaire

Acte III, scène 3

Introduction :

        Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière est l'un des plus grands dramaturges français.

Le malade imaginaire met en scène Argan, un noble hypocondriaque qu'exploitent les médecins charlatans et qui veut marier sa fille, Angélique avec un jeune médecin.

Le passage étudié se situe à l’intérieur de la troisième scène de l’Acte III. Le frère d’Argan, Béralde, est apparu à la fin de l’Acte II. Après avoir analysé la situation, notamment en discutant avec Toinette, il va chercher à défaire son frère Argan de l’emprise des médecins. Dans l’extrait proposé, il débat donc avec son frère en exposant de manière argumentée son opinion sur la médecine.

Problématique :

        

        Nous verrons comment cette confrontation avec Argan et Béralde oppose deux visions excessives de la science médicale.

Plan de lecture : 

        Dans la première partie, de « C’est que vous avez » à « rabaisser votre caquet » la critique des médecins et de la médecine domine dans l'échange des deux frères.

        Enfin dans la seconde partie, de « Moi, mon frère » à « ridicule de la médecine », Molière règle ses comptes.

Analyse :

PREMIERE PARTIE

        La première réplique du passage voit Argan ouvrir les débat. Il rappelle la méfiance de son frère Béralde contre son médecin M. Purgon : « C’est que vous avez, mon frère, une dent de lait contre lui »

Suivent deux répliques de stichomythie : « Rien, mon frère. », « Rien? »

Béralde utilise fréquemment le mot « rien » en début de réplique ce qui traduit son insistance et donne du poids à ses réponses.

Dans sa longue réplique, il va argumenter. Le « rien » dont il parle est le repos, c’est sa thèse.

Il cherche à convaincre son frère par deux arguments : Pour lui la maladie est « un désordre », et seule « la nature » peut y remédier. Ensuite, c’est l’anxiété qui accélère la gravité de la maladie: « c’est notre inquiétude, c’est notre impatience qui gâte tout ». La maladie paraît donc pour Béralde autant physique que psychologique. Selon lui, le rémède qui doit soigner tue, il en fait part à travers un parallélisme « et presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies »

Argan ne réplique pas vraiment. il suit le raisonnement de son frère.

La longue phrase suivante est composée de deux accumulations enchaînées par une anaphore (« lorsqu’ »). Ces procédés réthoriques visent à persuader Argan.

La première accumulation est une hyperbole du discours des médecins. La seconde accumulation est davantage comique puisqu’elle énumère de manière anarchique des organes: « sang, entrailles, cerveau… »

ll termine sa démonstration en sous-entendant que la médecine ressemble à du charlatanisme par la métaphore « le roman de la médecine », comme si la médecine était une fiction.

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