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Le Tigre bleu de l'Euphrate

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Par   •  15 Juin 2016  •  Commentaire de texte  •  638 Mots (3 Pages)  •  3 713 Vues

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Le Tigre bleu de l’Euphrate

Laurent Gaudé est un auteur du 21eme siècle, il est l’auteur du Tigre bleu de l’Euphrate, écrit en 2002. Il y raconte les péripéties d’Alexandre le Grand, chef de guerre. Nous nous trouvons au dernier acte de la pièce ou le héro seul face à la mort, fait le bilan de sa vie. Nous répondrons à la question suivante : Comment l’auteur suscite-t-il  de l’émotion chez spectateur ?    

        Dans un premier temps nous verrons la mort d’Alexandre le Grand puis en seconde temps nous étudierons la compassion que ce texte apporte au spectateur.

        La mort d’Alexandre le Grand est apprise par le spectateur l’orque que le personnage mourant interprète son monologue. Aucune didascalie ne prépare le spectateur à cette mort. Le temps utilisé des les premiers mots nous indique la mort proche du personnage, le futur,  « je vais mourir seul » l.1, « je ne vais plus courir » l.23, « je ne vais plus combattre » l.24 et « je serais bientôt l’une de ces millions d’ombres » l.25.  Alexandre fait le bilan de sa vie, de sa carrière, de ses conquêtes, il n’en est pas satisfait, il regrette « Je suis celui qui n’a pas osé suivre jusqu’au bout le tigre bleu de l’Euphrate » l.11 « Je pleure sur toutes ces terres que je n’ai pas eu le temps de voir. » l.16. Il est nostalgique, il ne se considère pas comme conquérant malgré la présence d’un grand nombre de vocabulaire de la conquête : « épée », « bataille », « conquête », « terres », « victoires », « combattre »…  Il n’est pas satisfait de son chemin parcourût, face à la réalité de la mort  il se dit ronger par le regret « Dans ce feu qui me ronge, »l. 2 « je te demande d’avoir pitié de moi »l.5. Il décide donc d’offrir son corps à Dieu, « Je me présente à toi, nu comme au sortir de ma mère »l.21, « Pleure sur moi, sur l’homme assoiffé »l.22, « Pleure sur moi, Je suis l’homme qui meurt, Et disparaît avec sa soif »l.28-29-30,  il est près à souffrir et à se sacrifier. Ce qui peut donc provoquer de la compassion chez le spectateur.

        Alexandre s’adresse directement à la mort         mais indirectement aux spectateurs il les tutoie, « te »l.5, « à toi »l.21. Nous pouvons imaginer que lors de la représentation Alexandre est seul sur scène face aux spectateurs et il s’adresse à eux comme si ils représentaient Dieu, « je te demande d’avoir pitié »l.5 et lorsqu’il ordonne « pleure »l.22, le personnage cherche de la compassion et de la présence. Il marque sa solitude avec la répétition de « sans » et « ni », « Sans épée, ni cheval, Sans ami, ni bataille »l.3-4. Il veut toucher le spectateur avec son discoure, l’anaphore « je pleure » l.16-17   marque d’avantage le contacte rechercher.  Alexandre est un personnage torturé « Dans ce feu qui me ronge »l.2. Il désir que la mort, (les spectateurs) prenne pitié car selon lui il ira aux Enfers, « Je serais bientôt l’une de ces millions d’ombres qui se mêlent et s’entrecroisent dans les souterrains sans lumière »l. 25-26 fait pleinement allusion aux cotés sombres des Enfers.  

Nous pouvons donc affirmer que l’auteur à cherché la compassion et les sentiments du publique, en fessant d’Alexandre un personnage sombre et torturé dans cette dernière scène qui amène forcement le lecteur ou le spectateur à avoir de  la pitié comme Alexandre le demande.    

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