La charogne de Baudelaire
Commentaire de texte : La charogne de Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maya.sexy76 • 24 Décembre 2022 • Commentaire de texte • 2 322 Mots (10 Pages) • 459 Vues
Baudelaire est un poète français du du XIXe siècle de renommée internationale. Ces recueils les plus connus sont Les Fleurs du Mal et Le Spleen de Paris. Baudelaire fait partie des mouvements littéraires du classicisme et du romantisme. De plus, celui-ci écrit des poèmes basés surtout sur la morale et les émotions comme l’envie, l’amour, la tristesse, l’horreur, le mal et la beauté ou encore la violence. La Charogne est un poème faisant partie du recueil des Fleurs du Mal. On peut dire que La Charogne est un des poèmes dans le recueil où l’horreur est illustré. En effet, La Charogne est un texte où à travers l’horreur qui est représenté, on retrouve un portrait de la mort et la vie réaliste. De plus, dans La Charogne, Baudelaire donne plusieurs buts à sa poésie où le lecteur peut lire le poème et ressentir plusieurs effets différents. On peut donc se demander comment Baudelaire, à travers La Charogne, fonde son poème sur la vie, la mort et son contraste tout en donnant plusieurs buts à son poème. Nous nous attacherons d’abord à la représentation de la mort, de la vie et de son contraste dans le poème puis aux différents buts du poète que ce soit d’inciter le voyage, d'accentuer l'alchimie poétique, créer un atmosphère théâtrale ou donner une nouvelle image réaliste de la vie et de la mort.
Dans La Charogne, Baudelaire évoque la vie et la mort de manière fréquente. La mort contraste avec la vie qui est aussi beaucoup représentée dans le poème. Baudelaire exprime la mort dans le poème de plusieurs manières. Premièrement, il utilise des adjectifs très sombres et qui rappellent la mort comme "noirs" au vers 18, "oubliée" au vers 31 ou "horrible" au vers 38. Ces adjectifs qualificatifs donnent un atmosphère macabre et fatal au poème. De plus, le poète utilise le champ lexical de la mort dans le poème pour faire insister sur ce sujet. On peut voir le champ lexical dans les vers 3 avec “infâme”, dans le vers 35 avec “squelette”, dans le vers 38 avec “infection” et encore dans le vers 44 avec “ossements”. Le champ lexical de la mort, qui est mis en avant dans ce poème, renforce l'aspect macabre de la scène. Les deux techniques littéraires utilisées par Baudelaire, crée un amas d'atmosphère sombre dans le texte. Finalement, on remarque aussi que Baudelaire consacre sept quatrains pour le cadavre, ce qui accentue l'atmosphère mortelle du poème. Ces trois mécanismes créent un écoeurement ressenti par le lecteur qui fait ressortir le contraste créé grâce à l’importance lié au thème de la vie dans La Charogne.
Selon Baudelaire, la place de la vie et de la mort devait être considérable dans son poème car elle crée un contraste. Dans La Charogne, la vie est illustrée à travers les verbes de mouvements qui sont exhibés. Par exemple, dans le vers 7, Baudelaire utilise le verbe de mouvement “ouvrait”, dans le vers 18 avec “sortait” et dans le vers 21 avec “descendait”. A travers tout le poème, Baudelaire utilise ses verbes qui donnent un aspect vivifiant au cadavre et à la situation qui est censée être horrible et morte. De plus, la vie est aussi représentée par le champ lexical de la nature et les éléments continuellement en mouvement. Dans les vers 19, on peut lire ceci: ”De larves, qui coulaient comme un épais liquide”. Dans ce vers, on peut remarquer qu’il y a le champ lexical de la nature avec liquide et larves. Les éléments en mouvement sont les larves qui coulent. On retrouve dans ce poème, pleins d’autres exemples du champ lexical de la nature notamment dans le vers 13, 14 et 15 avec “ciel”, “fleur” et “herbe”. De plus, on retrouve d’autres exemples d’éléments en mouvement dans le vers 16 avec “les mouches bourdonnaient” et entre autres dans le vers 21 avec “Tout cela descendait, montait comme une vague”. Finalement la vie est évoquée avec les sens que Baudelaire utilise dans La Charogne. En effet, les cinq sens, l'ouïe, le goût, l’odorat, la vue et toucher sont évocateurs de la vie dans ce poème. Ils symbolisent la vie et les interactions humaines. On retrouve ces cinq sens dans le vers 19, “Les mouches bourdonnaient” qui rappelle l'ouïe, dans le vers 32 avec “Nous regardait d'un oeil fâché” qui nous fait penser à la vue on encore ici, dans le vers avec “ suant les poisons” qui nous rappelle l’odorat. La vie qui est donc illustrée de manières différentes crée donc un clair-obscur avec la mort de nombreuses fois dans La Charogne.
Dans ce poème faisant partie du recueil des Fleurs du Mal, le poète contraste assez fortement la vie avec la mort, qui sont les deux thèmes principaux du poème. En effet, à travers plusieurs choix poétiques, Baudelaire réussit à opposer et relier les deux thèmes en même temps et à créer un contraste. Premièrement, il réussit à créer un cercle vertueux entre les deux thèmes ici: ”les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, d'où sortaient de noirs bataillons, de larves, qui coulaient comme un épais liquide, le long de ces vivants haillons.”. On peut voir que dans la mort, il y a la vie avec les mouches et les larves. C’est donc la mort qui donne la vie à ces bêtes. Il y a ici donc un cercle vertueux parce que vu que l’un se passe l’autre se passe aussi. Ensuite, on peut remarquer le contraste que provoque Baudelaire car il utilise des antithèses à plusieurs reprises dans le poème comme ici: ”Vivants haillons” ou ici: “ comme un fleur s’épanouir”. Ces deux antithèses qualifient le cadavre et nous remarquons que le thème de la vie et de la mort sont présents dans ces antithèses ce qui crée un clair-obscur. De plus, Baudelaire réalise une hypotypose entre “le cadavre” et “vivait”. Une hypotypose est une figure de style qui consiste à donner vie à un objet ou un mort. Dans ce cas, on donne la vie au cadavre et on accentue le contraste déjà présent. Le contraste est donc exhibé partout dans le poème et aide à créer une nouvelle image réaliste de la mort et de la vie.
La vie et la mort sont des thèmes souvent utilisés dans la poésie de Baudelaire et le courant romantique, mais dans ce poème, Baudelaire redéfinit la vie et la mort et leur donne une image plus réaliste qu’avant. En effet, une nouvelle image est donné de la mort à travers le champ lexical de l’horreur ici: ”Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique son ventre plein d'exhalaisons” au vers 6 et au vers avec ”Les jambes en l'air, comme une femme lubrique, brûlante et suant les poisons,”. Cette nouvelle image de la mort, plus horrible, est donc plus proche de la réalité et devient donc réaliste dans ce poème. La vie devient elle
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