LA PROPOSITION SUBORDONNÉE CONJONCTIVE
Guide pratique : LA PROPOSITION SUBORDONNÉE CONJONCTIVE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maëva Soittoux • 22 Novembre 2020 • Guide pratique • 882 Mots (4 Pages) • 663 Vues
LA PROPOSITION SUBORDONNÉE CONJONCTIVE
On l’appelle ainsi d’une part parce que c’est une proposition dépendante, c’est-à-dire subordonnée à une proposition principale, d’autre part parce qu’elle est introduite par la conjonction de subordination « que ».
Il existe trois types de propositions conjonctives introduites par « que » :
I
Tu penses qu’il viendra
Il est souhaitable qu’il vienne
La pensée qu’il viendrait le rassurait.
II
Approche-toi que je te voie mieux
Que je te haïsse ou que je t’aime, je sais pourquoi
Tout cela grouillait, parlait, s’abordait, que c’en était une agitation incompréhensible
III
Si tu viens et qu’il fasse beau, nous sortirons.
Dans les propositions subordonnées de type I, la conjonction de subordination « que » ne peut être remplacée par aucune autre conjonction.
Le deuxième type est très différent : la conjonction de subordination « que » peut être remplacée par une conjonction ou une locution conjonctive de sens plus précis :
II.1 : Approche-toi que je te voie mieux = approche-toi afin que je te voie mieux. (circonstancielle de but)
II.2 : Que je te haïsse ou que je t’aime, je sais pourquoi = si je te hais ou si je t’aime, je sais pourquoi (proposition hypothétique)
II.3 : Tout cela grouillait, parlait, s’abordait, que c’en était une agitation incompréhensible = Tout cela grouillait, parlait, s’abordait, si bien que c’en était une agitation incompréhensible. (circonstancielle consécutive ou de conséquence)
Le troisième type enfin présente simplement le cas particulier d’une coordination dans laquelle la conjonction « que » évite la lourdeur de la répétition et remplace la conjonction « si ».
Il s’agit donc ici d’étudier les grandes lignes des propositions de type I. Celles de type II ne constituent en effet qu’une sorte d’ersatz des circonstancielles.
Ces propositions subordonnées conjonctives suivent plusieurs constructions. Elles peuvent avoir pour support :
un verbe. Il s’agit le plus souvent d’un verbe déclaratif, du type dire, déclarer, affirmer, etc., d’un verbe de pensée, penser, supposer, etc., d’un verbe de jugement, juger, estimer etc. La liste n’est pas exhaustive. Dans ce cas de figure, la proposition subordonnée conjonctive introduite par « que » est complément d’objet direct du verbe de la proposition principale ; dans la phrase « J’affirme que mon biquet est un professeur d’italien remarquable », la proposition conjonctive « que mon biquet est un professeur d’italien remarquable » est COD de j’affirme (j’affirme quoi ? que mon biquet, etc.).
une locution verbale. Il faut entendre par là une locution du type « avoir envie », « avoir peur
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