L'attentat du 14 juillet
Mémoire : L'attentat du 14 juillet. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sgnysm • 8 Mars 2020 • Mémoire • 672 Mots (3 Pages) • 437 Vues
Nouvelle
La promenade des Anglais est probablement l’un des lieux qui attirent un grand nombre des touristes et de locaux chaque année. Ils visitent ce petit bord de mer en quête de paysages pittoresques et d’un moment de détente dans la ville de Nice, en France. C’est un lieu incontournable, avec ses fleurs et ses palmiers, ses chaises bleues, ses amateurs de roller, sa piste cyclable, ses plages, cafés et restaurants. Les villas et jardins qui la bordaient ont été remplacés par des immeubles, des palaces et casinos et une circulation automobile intense lui donne, par moment, l’apparence d’une autoroute urbaine. Cet endroit est magnifique. Les Hallab, une famille libanaise de six personnes, était enthousiaste de visiter la ville en juillet 2016. Son voyage devait durer dix jours, dont une semaine sur la Côte d’Azur et les trois derniers jours à Paris. Le 14 juillet en France, est comme vous le savez une fête nationale qui est très populaire et durant laquelle beaucoup de gens se regroupent pour admirer les feux d’artifice musicaux selon des thèmes différents chaque année, dans toutes les villes et campagnes de France. Les Hallab avaient donc prévu d’assister au feu d’artifice prévu ce soir-là sur la Promenade des Anglais. Ils étaient heureux de terminer en beauté cette journée qui avait commencé par un merveilleux séjour à Saint-Tropez. Ils avaient rejoint leur hôtel vers 18 heures, et s’étaient apprêtés pour la soirée. Ensuite, ils s’étaient dirigés vers la Promenade des Anglais où se réunissaient les nombreux spectateurs pour admirer le feu d’artifice qui devait durer à peu près vingt minutes.
Dans la voiture, Miriam la benjamine de la famille insista pour descendre de la voiture pour y assister de près. Son père refusa et dit: “C’est dangereux! Après tous ces attentas qui se sont passés j’ai un mauvais pressentiment. Je ne veux pas prendre le risque et m’approcher d’un tel nombre de gens.” Elle comprit donc les motivations de son père et le chauffeur les déposa devant un restaurant, près de la promenade. Comme il n’y avait plus de places libres, ils durent rentrer à leur hôtel. En attendant la voiture qui devait les ramener, ils entendirent des bruits très forts, des clameurs, mais comme il y avait les feux d’artifices au même moment, ils ne s’inquiétèrent pas. Leila, la cadette aperçut un camion qui effectuait des embardées de droite à gauche et qui roulait à une allure folle sur les gens, donnant des brusques coups de volant pour faucher un maximum de personnes! Elle vit des corps voler et entendit des cris, des hurlements qu’elle n’oublierait jamais. Cette date resterait longtemps ancrée dans sa mémoire. Elle pensa alors que c’était le dernier jour de sa vie. Son coeur battait la chamade; elle perdit connaissance, arrivait à peine à respirer et aucun son ne sortait de sa bouche! Heureusement pour eux, ils étaient sains et saufs quand le chauffeur s’arrêta devant eux. Il leur conseilla de baisser leurs têtes puisque le le terroriste tirait sur les gens et pour éviter de voir les images terribles des corps à terre. Personne ne put dormir cette nuit là: la peur, la terreur, l’horreur, la crainte, l’inquiétude, l’angoisse, l’épouvante, la frayeur, l’anxiété et l’affolement furent leurs compagnons
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