« Il parut alors une beauté à la cour... » La Princesse de Clèves
Dissertation : « Il parut alors une beauté à la cour... » La Princesse de Clèves. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ryukk • 23 Mai 2022 • Dissertation • 1 005 Mots (5 Pages) • 328 Vues
EL 1 : « Il parut alors une beauté à la cour... » La Princesse de Clèves
- Présenter l’œuvre :1678 parait anonymement, La Princesse de Clèves, roman de Madame de Lafayette, anonymat qui peut s’expliquer de l’originalité de l’œuvre par rapport aux autres de l’époque et car elle ne pouvait en tant que femme. Ce roman narre l’histoire de Mme de Clèves, mariée à un homme qu’elle n’aime pas car elle est amoureuse d’un autre.
- Situer l’extrait : le roman débute par une galerie de portraits de personnages de la cour du roi
Henri II. A l’issue de cette présentation, le Duc de Nemours, dans l’attente de confirmations concernant un éventuel mariage avec la reine d’Angleterre, quitte la cour pour Bruxelles. C’est alors que nous est présenté le personnage éponyme du roman, premier personnage fictif.
- Lecture du texte
- Projet de lecture : Que nous apprend l’entrée en scène de cette héroïne fictive sur l’intrigue du roman ?
- Mouvements de l’extrait :
(mv1) Tout d’abord, nous verrons que ce portrait nous présente un personnage exceptionnel, du point de vue de son physique et de son statut social
(mv2) Mais également du point de vue de son éducation et de sa vertu .
(mv3) Cette singularité est cependant annonciatrice d’un destin tragique.
Mv1 :
- Le portrait débute par l’emploi de la forme impersonnelle « il parut » et le personnage n’est jamais nommé, ce qui instaure une impression de mystère et éveille la curiosité du lecteur.
a) une beauté - En effet, le personnage est désigné par le GN « une beauté » au sein duquel l’emploi du déterminant indéfini entretient le mystère autour de lui.
- On ne sait d’elle que sa beauté, dont l’exceptionnalité est mise en avant par l’emploi de l’adjectif à valeur hyperbolique « parfaite ».
b) son statut social - Il est d’ailleurs généalogiquement rattaché au contexte historique de la cour de Henri II, puisqu’il fait partie de « la maison du vidame de Chartres ».
- Cette généalogie vient ici renforcer l’exceptionnalité du personnage, affirmée au travers du comparatif de supériorité et de l’hyperbole « une des plus grandes héritières »
Mv2 :
a) l’éducation - Son éducation est présentée par l’intermédiaire d’un retour en arrière exprimé par l’emploi du plus-que-parfait d’antériorité « était mort » ou « avait laissée ».
- Il poursuit néanmoins sa généalogie avec la présentation de ses parents afin d’expliciter son éducation par l’intermédiaire d’un second portrait, celui de sa mère Madame de Chartres. Ce second personnage et l’éducation qu’il a transmise sont présentés de manière tout aussi élogieuses avec l’hyperbole « le bien, la vertu, le mérite étaient extraordinaires », au sein de laquelle l’adjectif « extraordinaires », au sein de laquelle l’adjectif vient qualifier l’énumération des noms communs mélioratifs.
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