Gargantua de Rabelais
Analyse sectorielle : Gargantua de Rabelais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alizzzooooooo • 27 Avril 2022 • Analyse sectorielle • 1 040 Mots (5 Pages) • 629 Vues
Gargantua, analyse 2, CHAPITRE XXVII
Chapitres précédents :
Le chant des moines est déformé, Rabelais se moque d’eux. Le moine Frere Jean des Entommeurs veut se battre pour sauver les vignes de l’abbaye de Seuilly. Blasphème → il parle beaucoup du diable.
Intro
Né à la fin du XVème siècle, moine puis médecin réputé, Rabelais a effectué de nombreux déplacements et séjours en Italie. C’est un érudit passionné de culture antique.
Il est connu notamment pour Pantagruel et Gargantua que nous étudions ici. Ce sont des œuvres satiriques et comiques relatant les aventures d’une famille de géant et leurs amis. Mais derrière l’exubérance et le rire de ces œuvres se cache une réflexion humaniste sur l’homme.
Comment Rabelais fait-il la satire d’une certaine forme de religion et de la guerre ?
Notes : Parodie des épopées d’Homère. Il rend un texte connu amusant. Il reprend la violence des combats et le « fanfaron » des guerriers qui se battent d’abord par la parole.
1er paragraphe : 1er mouvement (l.65 → l.73)
Le moine pousse à l’exportation, a un discours comparable à une harangue.
Il cherche à entrainer la foule des moines pour sauver les vignes. Il apostrophe ces semblables, double apostrophe avec « vous autres », le verbe « écouter » est à l’impératif → donne un ordre, la phrase exclamative met de l’émotion dans le discours ; l’heure est grave, il y a urgence.
Son premier argument est religieux : le vin est le corp de dieu ; il utilise la religion pour des intérêts personnels (prétexte ; il ne respecte pas la religion)
Il parodie l’expression « qui m’aime me suive ». Ces propos sont burlesques, on est dans la parodie.
Le moine s’appuie sur le chantage pour argumenter en leur promettant qu’ils n’auront pas de vin s’ils ne viennent pas l’aider.
Il jette une imprécation contre lui-même. Il blasphème, en appel au saint. Pour être persuasif il porte une malédiction contre lui.
« ventre dieu » juron→ blasphème : INTERDIT pour un moine.
Il argumente aussi en utilisant les biens de l’église à défendre(prétexte). Au XVIème siècle il est problématique d’évoquer la richesse de l’église d’après les protestants. Rabelais se moque des biens de l’église comme les évangélistes, il est proche des protestants sur certaines pensées.
« Ah non non » répétition du « non » montre le refus catégorique, il poursuit en jurant avec « diable » et sous-entend qu’il le fait pour le bien de l’église et fait référence à un saint.
ARGUMENT D’AUTORITḖ car il cite un homme d’église : Thomas Beckett
Question rhétorique par sa presomptuosité de devenir un saint.
Le moine est très violent, il rappelle les fanfaronnades d’Achille et Hector avec notamment sa phrase de défit disant qu’il va à la guerre et tuera tout le monde. Le futur montre la certitude, il annonce le meurtre en masse. Le « moi qui » est très orgueilleux.
Ces arguments sont étranges, ce sont des prétextes qui détournent la religion.
2ème paragraphe : (l.73 → l.80)
Notes : Sur le champ de bataille il y a toujours une fanfare. Frère Jean des Entommeurs se prépare au combat.
« Disant cela » marque la simultanéité (la concomitance) entre les paroles et le passage à l’acte. Le moine est montré déterminé, il se précipite.
« baton den la croix » objet de culte avec lequel le moine va se battre.
Dans l’urgence il n’hésite pas a être sacrilège : il enlève son habit, prend la croix et met sa tunique en écharpe → le moine est dit défroqué (comme RABELAIS).
3ème paragraphe : description des armées de Picrochole (l.80 → l.88)
L’armée est énumérée, caricaturé. Au sein de la bataille il n’y a pas d’ordre, les enseignes et les drapeaux sont posées par terre et ne sont plus attachés... PARADOXAL. Il y a une contradiction porte drapeau sans drapeau. Les instruments ce sont eux même détruit pour qu’on puisse mettre du raisin à l’intérieur.
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