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Fiche BAC, Incipit, Jacques le Fataliste, Diderot

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Par   •  27 Janvier 2018  •  Commentaire de texte  •  1 000 Mots (4 Pages)  •  2 379 Vues

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Jacques le Fataliste, Diderot, 1796

Introduction :

Présentation et contexte : Incipit du roman. Un valet et son maitre sont en chemin. Le maitre interroge le valet sur ses amours mes au moments ou il va lui en parler ils s'égarent.

Lecture : ... Rprise de la problématique posée par l'examinateur

Annonce des axes : 1) Un dialogue faux entre narrateur et lecteur

                                2)Un dialogue entre les personnage

                                3) Un dialogue (virtuel ) narrateur et personnage

Explication : ?

Notes biographiques sur l'auteur

Denis Diderot (1713-1784) est un auteur et philosophe français des Lumières. Instigateur de l'Encyclopédie. Auteur d'une oeuvre philosophique et une littéraire

Ex : Le Religieuse (littéraire); La réfutation d'Helvétius (philosophique) dans lequel il critique l'ouvrage De l'Homme d'Helvétius et pose les bases de sa refléction anrchiste

A propos de l'oeuvre

Ecrit de 1765 a 1784. Edition posthume en 1796.

Ce livre relate les péripéties d'un valet et de son maitre.  Le maitre va interroger Jacques sur ses amours mais dès qu'il s'apprête à lui raconter ils leur arrive quelquechose. Le narrateur de ce livre est omniprésent et railleur.

Mots et références à connaître :

Déiste/Théiste

Epidèse

Fatalisme

Narrateur ≠ Auteur

Pacte de lecture

Asyndète

Captatio benevolentiae

Liens avec d'autres textes du groupement

Philosophie des Lumières

Parallèle avec le Nouveau Roman dans la volonté de bousculer les codes

Liens avec le théâtre

Plan

Relevé du texte

I) Un dialogue faux entre narrateur et lecteur

1)Un narrateur omniprésent

  • substitut aux interroga° du lecteur + met en scène ses attentes
  • il répond aux questions par des excuses et des fausses réponses ce qui perturbe le lecteur
  • volonté de Diderot de casser le pacte de lecture
  • il introduit la parole du perso => rôle traditionnel
  • il raconte => passage narratif (3ème pers, passé simple, élèment traditionnels, effet de sommaire et d'élipse
  • il ammorce une réflexion sur le statut de création littéraire =>

2)Qui conteste les conventions romanesques

  • effet de réel contesté => refuse la mmise e, place du roman=> ne répond pas aux question de base (début on inclusif=> perso=> fatalisme)
  • effet personnage (moyens utilisés par l'auteur pour donner une sensation de réel des persos) car les persos  ne sont pas décris, on rentre de plein pied dans le dialogue => in media res comme si on interrompait, les persos sot réduits à des appelations, Maître et Jacques => de ce jeu on reconstruit une sorte de jeu social maitre /vallet=> ils sont réduits à un rôle social Jacques est réduit à son prénom

Bilan partie I : Le narrateur brouille les pistes=> il ne laisse pas aux lecteurs ses marques traditionelles => conditionnel de fin => il fait ce qu'il veut le narrateur se moque se joue du lecteur ce n'est que par l'échange ds persos qu'on els connaît

II) Un dialogue entre personnages

1)Un rapport maître vallet

  • Un cliché/poncif de la littérature (ex : scapin et aragon, don quicotte et sancho pansa, don juan et sganarelle)=> couple mythique utilisé dans les comédies

2)Un rapport inversé

  • curiosité du maître envers le vallet => en quête de réponse
  • le vallet a le savoir et Jacques est le philosophe de l'histoire "le maître ne discute rien et le vallet lui parle"
  • dialectique du maître et de l'esclave de la philo de Hegel l'esclave dépend du maître mais le maître dépend de l'esclave car si il n'y a plus d'esclave il n'y a plus de maître
  • le héros de l'oeuvre est le vallet (éponyme)

3) Forme théatralisée

  • forme qui rssemble typographiquement à du théâtre
  • sorte de didascalie qui résume les intentions
  • utilisation de l'asyndète qui rajoute de la vivacité à l'échange
  • l'échange est court et vif => qui participe à l'intérêt du lecteur
  • texte hybride => coté surprenant pour le lecteur participe à la "captatio benevolentiae"

III Un dialogue virtuel entre narrateur et personnage

1) Le fatalisme de Jacques

  • le narrateur met en avant la liberté de Jacques (l4-5 discours reporté du capitaine, l 21 métphore de la gourmette, l 39 acceptation de son sort)
  • thème du fatalisme présent dès l'incipit du roman

2) Fatalité vs narrateur

  • l 40 à 45 => narrateur tout puissant libre de ses choix, jeu sur une prolèpse narrative
  • "qu'il est facile de faire des contes"=> l45 souligne la liberté d'invention "hasard =>l34/1/44" contraire de fatalité anthitèse
  • 2 conséquences:
  • derrière le roman des enjeux philosophiques, une réflexion sur notre conception du monde
  • la charge humoristique du texte : il se moque des autres auteurs (enchainement de question l40) ; il se moque du lecteur => provocation/dérision des attentes du lecteur(incipit+ histoires qui ne seront jamais racontées) => digressions : on sort du sujet
  • jeu sur les effets de mirroi ²=> plutot ludique puisque au dela du narrateur du récit il ya la narration de l'histoire des amours de jacques=> Jacques est le narrateur de son histoire. Cette mise en abime est amusante et pousse le lecteur à réfléchir
  • chemin=>métaphore : celui des pensées, celui du narrateur=> de l'écriture et celui du lecteur qui suit le chemin de l'histoire
  • Diderot s'amuse a brouiller les destinations entre le narrateur et le personnage. L'idée de Dieu pour Jacques est le narrateur, ce qui emmène une réflexion sur la fatalité.
  • Diderot rejoint également les préocupations philosophiques du 18ème siècle : liberté, dieu ...

Conclusion :

Il y a une sorte d'abolition entre les frontières de la fiction et de la réalité, essentiellement par les mises en abîmes (l'emboitement) => pousse le lecteur a s'interroger sur l'acte de la lecture, d'écriture et la liberté. C'est  par la dérision, l'ironie, l'humour que Diderot pousse le lecteur à avoir une réflexion. Finalement Diderot ne serait-il pas le précurseur du Nouveau Roman ?

Cf série de question L1a4

cf dernier paragraphe (soutenu par de l'ironie et la phrase qu'il est facile de faire des contes)

cf questions

cf  L10 s'écria avec la ponctuation

L14à18

cf "on" l3 qui inclut le narrateur

...

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