Explication linéaire malade imaginaire l’acte II ,scène 8
Analyse sectorielle : Explication linéaire malade imaginaire l’acte II ,scène 8. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Yona Haddad • 16 Janvier 2022 • Analyse sectorielle • 761 Mots (4 Pages) • 4 695 Vues
Haddad Yona Explication Linéaire 14/10/2021
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Dans l’acte II ,scène 8 du Malade imaginaire de Molière , la scène est un dialogue entre Argan et sa petite fille Louison.La scène commence avec une formule hypocoristique « mon papa » qui est un terme affectueux montrant l’innocence de Louison .On a ensuite une récurrence d’impératifs par Argan , montrant l’image d’un père tyrannique et autoritaire, suivit d’une interrogation et la répétition de la formule hypocoristique « mon papa » ramenant à une image de fille soumise à son père avec le contraste entre le ton affectueux de Louison et la violence verbale d’Argan .Cette interrogation montre aussi la naïveté de Louison, ce qui amène un comique de caractère.On remarque à la ligne 5 ,une tournure interro-négative « N’avez-vous rien à me dire? », elle indique qu’Argan se sert de sa fille comme informatrice.Elle est soulignée par l’interrogation « Assurément » qui traduit la paranoïa et la tyrannie d’Argent qui souhaite tout maitriser dans sa maison.Cela amène un contraste comique entre la naïveté de Louison et la fonction que son père lui attribue. La tournure interro-négative ligne 11 « Non,mon papa. » montre qu’Argan a tendu un piège à sa fille, en sachant qu’elle a vu un homme avec Angélique.On observe à la ligne 16, un comique de langage d’Argan avec un langage proche de l’oralité.Ce brusque passage du dialogue à la violence est caractéristique de la farce populaire .
L’exclamation qui suit , introduite par l’interjection « Ah » indique que la petite fille est terrorisée , la scène est violente et cruel et elle expose l’image d’un père maltraitant qui abuse de son pouvoir . Cette image est soulignée avec la formule emphatique « Voici qui vous apprendra à mentir . », ligne 19, qui traduit un ton menaçant .La didascalie « se jette à genoux » amène l’image d’une fille soumise à un père tout puissant . Louison essaie d’attendrir son père qui reste cruel, elle suscite l’empathie et Argan suscite l’antipathie. La forme emphatique « C’est que ma soeur m’avait dit de ne pas vous le dire ; mais je m’en vais vous dire tout. » indique que la scène d’interrogatoire se transforme en scène d’aveu.La didascalie ligne 25, montre la froideur du père qui décide de tout de même battre sa fille malgré l’aveu et les supplications.Elle est suivit d’une autre didascalie qui introduit une forme de mise en abyme dans laquelle Louison contrefait la mort . La réponse d’Argan suite à cette mise en scène a une forte ponctuation montre qu’en se montrant espiègle et en manipulant son père , Louison parvient grâce à ce stratagème à susciter la pitié et le désespoir d’Argan .
L’impératif ligne 35 , indique la naïveté du père qui est aussi tyrannique que ridicule.C’est suivit de l’aveu de l’entrevue sous forme de forme emphatique par Louison .L’exclamation « Hon,Hon .Voilà l’affaire.Hé bien? » montre que l’interrogatoire est un succès paradoxal pour Argan car il confirme ce qu’il sait mais cette vérité s’oppose à ces volontés .De plus l’expression d’obstination « Hé bien ? » caricature Argan en personnage de farce.Louison décrit ensuite l’entrevue tout en faisant comprendre qu’Angélique est une fille obéissante, elle répond ensuite en rapportant avec une expression enfantine les compliments galants de Cléante et les ridiculise .L’anaphore « Et puis après » amène un comique de langage et elle pousse la petite fille à dévoiler tout ce qu’elle sait.
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