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Commentaire- le malade imaginaire, acte II, scène 5, Molière

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Par   •  18 Octobre 2022  •  Commentaire de texte  •  1 700 Mots (7 Pages)  •  1 416 Vues

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Commentaire – Acte II, scène 5

Nous allons étudier la tirade de M. Diafoirus dans pièce de théâtre « Le malade imaginaire », Acte II, scène 5 écrit par Molière et joué pour la première fois le 10 février 1673 par la troupe du Roi.  Cet extrait correspond au portrait dithyrambique de Thomas Diafoirus fait par son père M. Diafoirus, devant toute la famille d’Angélique, sa promise. Cette tirade permet de se poser la question en quoi Molière satire la médecine grâce à ce texte contradictoire. Pour s’en rendre compte, nous allons dans un premier temps analyser l’éloge prétendu de M. Diafoirus envers son fils, afin de prouver par la suite que finalement ce discours est très paradoxal et très critique sur son fils et leur métier de médecin.

Nous allons commencer par analyser la tirade de M. Diafoirus sur son fils, en mettant en lumière la comique des mots puis la distance voulue du jugement du père sur son fils et nous terminerons par l’éloge prétendu.

Cette pièce de théâtre comporte de nombreux jeux comiques avec les mots. Nous allons faire l’onomastique du nom Diafoirus.  Le radical « foir » comme foireux désigne la diarrhée, avec le préfixe « dia » et le suffixe « us », nous avons à faire à une double diarrhée. Molière a utilisé ce nom afin de se moquer des médecins et de faire référence à l’utilité principale de Monsieur Purgon médecin d’Argan qui est de lui faire « des lavements ». Ces derniers servent à nettoyer le colon et à se vider ce qui est très peu glamour.  Diafoirus et Purgon ont la même méthode et sont persuadé que les lavements servent à soigner toutes les maladies d’Argan, alors qu’ils sont utilisés qu’au personnes ayant des problèmes de constipations, et pas abondamment en effet a force ils n’ont plus d’utilité et peuvent être nocif. Alors Diafoirus médecin généraliste est réduit à s’occupé uniquement des problèmes digestifs de ses patients qui sont métier peu glorieux.

        Par ailleurs, Monsieur Diafoirus tente de prendre des distances avec son lien de parenté avec Thomas pour donner un avis neutre. Dans la première ligne, « ce n’est pas parce que je suis son père », il prend de la hauteur par rapport à son lien de filiation, il est précautionneux. Il veut montrer que ses jugements sont impartiaux et objectifs. Il supprime l’objection « mais tu es son père ». Le but est de capter la bonne volonté et de la bienveillance pour une écoute favorable à sa présentation, c’est un procédé oratoire. Il veut prouver que ce n’est pas un père qui parle de son fils mais un homme décrivant un autre homme sans y mettre un quelconque sentiment.

        M. Diafoirus exprime sa satisfaction avec "j'ai des raisons d'être content de lui", précédée d'un "mais", qui constitue une objection et qui nous montre que même s’il n’était pas son père, il serait quand même content de lui. Ensuite, il le décrit comme n’ayant « point de méchanceté » ce qui pour lui prouve qu’il est gentil. Il a aussi « auguré sa judicaire », c’est-à-dire qu’il a pressenti une bonne qualité de jugement et de discernement, qualité très importante pour les médecins. Enfant, il était « doux, paisible, taciturne » il était calme « ne disant jamais mot et ne jouant jamais », un enfant silencieux, bougeant très peu. Il est très optimiste face à Thomas, ce nouveau médecin, il se rassure comme nous prouve ses métaphores « les arbres tardifs sont ceux qui portent les meilleurs fruits ; on grave sur le marbre bien plus malaisément que sur le sable ». Pour lui, qu’il concède que Thomas a eu du mal à apprendre mais que lorsqu’il a enregistré, c’est conservé à jamais et donc « la marque d’un bon jugement à venir », ces qualités sont essentielles pour être un bon médecin selon sa vision de cette profession.  Mais il a « une assiduité au travail », il est courageux face aux difficultés, il ne lâche pas « à force de battre le fer », « il se roidissait contre les difficulté », il montrait du courage. Il a confiance dans son travail, il veut devenir le meilleur, il est opiniâtre, acharné, il réussit « glorieusement à avoir ses licences ».

        Nous allons à présent montrer la précaution oratoire de Diafoirus manqué ensuite nous verrons la critique involontaire de Monsieur Diafoirus sur Thomas et nous pourrons étudier par la suite le message de l’écrivain sur les médecins.

         M. Diafoirus a fait une précaution oratoire que nous avons pu constatez bien plus tôt, mais nous pouvons remarquer qu’il s’est très vite trahi. « Lorsqu’il était petits », c’est un retour en arrière, rétrospectifs qui nous réfère à l’enfance de Thomas, très peu de personnes peuvent en parler à part sa famille alors nous avons un doute sur sa neutralité dans son discours. A la suite, il nous raconte ses difficultés lors de son enfance ou l’on peut avoir ses pensé qui ne sont pas neutre. « Lorsque que je l’envoyai au collège » le lien de parenté et de plus en plus présent dans son élocution. A la fin, il nous prouve qu’il n’a pas un avis impartial face à Thomas « il suit mon exemple » mais aussi cela nous montre que dans toute la tirade il fait des compliments a son fils mais aussi à lui.

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