Explication Linéaire Arias Les Caractères La Bruyère
Chronologie : Explication Linéaire Arias Les Caractères La Bruyère. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jec288 • 6 Avril 2020 • Chronologie • 1 365 Mots (6 Pages) • 3 975 Vues
Explication de texte n°8
« Arrias », Les Caractères, La Bruyère, 1688
I. Présentation
Je vais vous présenter un texte de l’auteur La Bruyère « Arrias » publié en 1688 dans une de ses œuvres Les Caractères.
II. Introduction
Les mœurs sont dans une société ou un individu une habitude relative à la pratique du bien et du mal. C’est justement un des aspect principal des moralistes qui font une réflexion sur les mœurs : les usages et les coutumes humaines, les caractères et les façons de vivre vu par les écrivains. Cette écriture se caractérise par le choix d’une forme discontinue sans avoir une organisation préétablie. Jean de La Bruyère fait parti des auteurs moralistes qui sont dans le mouvement littéraire du classicisme. Il est né à Paris de son père Louis de La Bruyère qui est contrôleur général des rentes sur l’Hôtel de ville. Il est issu d’une famille bourgeoise parisienne. Sa mère est Elisabeth Hamonyn qui est fille d’un procureur au Châtelet. On a pu retrouver de nombreux documents attestant que sa famille est roturière du monde des procureurs. Il obtient à 20 ans le titre de licencié en Droit à l’université d’Orléans, après avoir la soutenance de ses thèses sur les tutelles et les donations en 1665. Il a toujours eu une gêne financièrement car lors de son retour à Paris, sa famille est modeste. Il attendra de recevoir un héritage de son oncle. Plus tard, il connaîtra une montée social où il sera précepteur du jeune duc de Bourgon. L’oeuvre la plus connu qu’il est faite est Les Caractères où l’on retrouve le texte « Arrias ». Ce texte dénonce les défauts éternels de la nature humaine, et jette un regard sévère sur son époque. Il nous propose un portrait mis en scène dans une situation propre à la vie mondaine du XVII siècle. Le personnage d’Arrias va jouer un rôle permettant sous nos yeux, de construire sa dénonciation grâce au choix du présent. Nous pouvons donc se demander comment l’auteur La Bruyère se moque des beaux parleurs à travers son personnage. Dans une première partie, nous verrons le portrait moral d’Arrias avec d’abord son caractère, ensuite comment l’auteur le fait et enfin comment il se moque de son caractère. Et dans une deuxième partie, nous verrons que comment l’auteur démasque les beaux parleurs, donc Arrias et de quoi il se moque.
III. Plan détaillé
1er partie l. 1 à 7 : Le portrait moral d’Arrias
* omniprésence du pronom personnel « il » = environ 10 > Arrias est un personnage qui prend toute la place dans le texte, par mimétisme le prénom qui le désigne (« il ») prend également toute la place.
* seul Arrias est décrit > il est central / seul son portrait est important.
* Temps utilisé = présent de l’indicatif qui est un mode réel.
l.1 * « a tout » « a tout » > Parallélisme de construction – hyperbole : accentue le portrait moral d’Arrias qui permet de faire rire le locuteur.
* « il veut le persuader ainsi » > caractère menteur du personnage qui est exposé dès le début, s’oppose à la première partie de la phrase.
* « c’est un homme universel, et il se donne pour tel » > on a une affirmation de son caractère où on une remise en question.
l.1 * « homme universel » > référence au gentil-homme, homme honnête = hyperbole qui exagère sur son caractère
l. 2-3 * « : » > proposition juxtaposée que l’on peut remplacer par « donc / car » > conséquence, cause et dénonciation
« et » permet d’accumuler et de décrire son portrait
« il aime mieux mentir » > porte une accusation donc une dénonciation. On a un discours judiciaire
l.2 * « que » permet de comparé une préférence au point de vu d’Arrias
l.3 * « on parle » > référence à un ou plusieurs personnages
* « d’un grand d’une cour du Nord » >montre une puissance avec « grand » qui pousse vers le haut. Un noble
> protase 1er partie = donne le cadre, fait un plan vivant, scène classique des salons du XVIIe siècle
* la reprise du « il » montre qu’il ne laisse parler personne.
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