Eldorado, Laurent Gaudé

Eldorado est un roman écrit par Laurent Gaudé, publier en 2006, ce roman est inspiré d’une actualité tragique sur laquelle l’auteur aimerais que les lecteurs s’interrogent. Ce roman évoque un thème sensible, l’immigration. Chaque année un nombre important de migrant traverse les eaux en but d’avoir une vie meilleure, mais que se passe-t-il réellement dans ces océans ? A travers l’histoire de Salvator Piracci un commandant Italien et secouriste en mer, et celle de Soleiman un migrant soudanais, Laurent Gaudé nous mène à réfléchir et à mieux comprendre la réalité des passages qui s’effectue dans les eaux afin de fuir un pays. Nous pouvons donc nous demander sur quels aspectes l’immigration clandestine Laurent Gaudé veut-il emmener le lecteur à réfléchir ?

Tout d’abord, Laurent Gaudé amène le lecteur à réfléchir sur plusieurs aspects de l’immigration, comme la souffrance et la douleur qu’ont les immigrés, ou comme les dangers auxquelles sont confronter les migrants.

Premièrement, Eldorado est un mot venant de l’espagnol, c’est une terre imaginaire où chacun vit au sein de l’abondance et de la richesse. Un lieu de bonheur ou la vie n’est pas pauvre n’y médiocre. C’est ce que recherchent les immigrés, ce sont des personnes dans le besoin qui sont à la recherche d’une vie meilleur dans un pays mieux développé. C’est donc pour cela que ce roman se nomme ainsi, “Eldorado”, le titre nous en dit donc déjà beaucoup sur le thème du roman. Le premier chapitre mettra en avant un personnage Salvator Piracci, un secouriste des mers, il surveille les cotes afin d’intercepter ou de sauver les clandestins qui tente de rejoindre les terres Italienne. Alors que le second chapitre nous montrera deux frère Jamal et Soleiman. Ces trois personnages ont deux vie complétement opposé pourtant un même et seul problème résiste dans ce roman, c’est l’immigration. L’histoire commence à Catane, une ville portuaire italienne du Sud de la Sicile. Une jeune femme vient trouver notre commandant Salvator Piracci pour lui demander quelque chose d’assez spécial. Elle lui raconte d’abord sa traversée a bord du Vittoria, en 2004, une traversée sur laquelle Salvator Piracci est intervenue pour sauver le plus d’immigrés qu’il le pouvait. Victime d’un passeur criminel, elle a payé 4500 dollars pour un passage en Europe avec son nourrisson, malheureusement ce dernier n'a pas survécut, elle l’a vu mourir dans ses bras et jeté par-dessus bord. La cruauté de ce geste aura marqué cette femme, au point où elle viendra trouver Salvator pour lui demander une arme afin de se venger et de venger son bébé.  On peut donc dire que Laurent Gaudé nous amène directement dans une ambiance assez sombre, on comprend dès le départ de par le titre ou de par le premier chapitre que le sujet principal de ce roman sera l’immigration.

Deuxièmement, la violence physique ou morale faite aux migrants est plus que marquante. Lla plupart des populations qui immigre sont assez pauvre et mettent tous leurs argents dans ce voyage sans retours ; “Ils nous ont envoyé sur la mer comme on envoie a son ennemi un paquet contenant un animal mort ; et on a payé notre mort” (p13).  Le bateau sur lequel a embarqué la jeune femme libanaise qui a perdu son bébé est loué par Hussein Marouk, un homme d’affaire qui est proche des services secrets syriens. Ce bateau est abandonné en pleine mer avec 500 immigrés a l’intérieur, sans nourriture, n’y eau buvable, n’y radio. Seulement 390 ont survécu au voyage. Les passeurs ont laissé ces clandestins dans des condition qui ne sont pas acceptable. Beaucoup y ont laisser la vie. Ces réfugier ont tout de même payé très cher pour ce voyage qui s’avérais d’avance sans fin. On pourrait ajouter que les clandestins qui se lance dans cette traversé y laisse toutes leur richesse sans vraiment savoir si cela aboutira ; Il vienne de pays pauvre et ils n’ont pas le luxe de se payer un vrai voyage. “tant de gens. Tant de silhouettes peureuses qui convergeaient vers ce quai. Des jeunes hommes pour la plus part. N’ayant pour seule richesse qu’une veste jetée sur le dos.”(p25). Cela ne concerne pas seulement un pays, mais bien plusieurs ; “Il y avait de tout ; des Irakiens ; des Afghans, des Iraniens, des Kurdes, des Somalis”.  De surcroît, la violence des passeurs ne facilite pas le passage des migrants. Quand Soleiman par sans Jamal, il rejoint un groupe de clandestins comme lui, ils devaient attendre dans un appartement puis des passeurs sont arrivés et les ont fait monter dans un camion. Le camion s’est arrêté et les migrants sont frappés et dépouillé par les passeurs. Soleiman n’a pas supporté la situation et il s’est attaqué à l’un des passeurs, ce dernier la frappés puis ils l’ont abandonné sur une plage. Il se retrouve donc seul avec un autre homme, le reste du groupe a disparu. En plus d'être maltraité ces hommes sont abandonnés dans des états déplorables ; “jusque-là il n’avait vu qu’une corp emmitouflée, qu’une femme éreintée de fatigue, une pauvre âme déshydratée qui ne voulait pas quitter la nuit. Mais lorsqu’il croisa son regard, il fut frappé par cette tristesse noire qui lui faisait serrer la rambarde de toutes sa force. C’était le visage de la vie humaine battue par le malheur. Elle avait été rouée de coup par le sort.”. Cette pauvre femme a vécu une traversé horrible alors que celle-ci devait changer sa vie pour la rendre meilleurs. En outre, on peut aussi ajouter le fait que quitter son pays natal, sa petite vie, ses proches, sa maison, etc..., est très compliquer pour les migrants. Soleiman a dut quitter son frère qui devait faire le voyage avec lui, il la quitter en sachant qu’il allait mourir car il est malade, il ne le verra plus mais il continuera son chemin pour avoir la vie européenne que rêvais les deux frères. En effet l’arrachement a la terre natale, “la terre des ancêtres”, quitter sa famille, l’éloignement, causse une véritable souffrance.

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