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Eldorado, Laurent Gaudé, 2006

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Par   •  1 Décembre 2020  •  Commentaire de texte  •  748 Mots (3 Pages)  •  1 716 Vues

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COMMENTAIRE TEXTE N°3 eldorado

  1. L’introduction :

Le récit que nous allons étudier provient du roman Eldorado, écrit par Laurent Gaudé et publié en 2006.

Le texte que nous allons analyser met en avant Salvatore Piracci après qu’on l’ai expulsé du camion qui l’emmenait à Ghardaïa soit parce qu’il n’avait plus assez d’argent ou bien parce qu’il avait raconté à quel point l’Europe n’était pas si merveilleuse aux passagers du bus. Salvatore Piracci arrive alors dans une assemblée de migrants qui se reposent pour la nuit et écoute un conteur parlait de Massambalo, le guide et le protecteur des migrants. Grace à ce passage, on peut se rendre compte à quel point l’ancien commandant ce sent loin des hommes, il ne ressent plus rien. Laurent Gaudé semble vouloir montrer que Salvatore est mort de l’intérieur et que plus rien ne pourra l’animer.

2)   a) Les migrants redeviennent des enfants grâce aux mots du conteur  « Tous redevenaient enfants à l’évocation de ces esprits errants qu’ils rêvaient de rencontrer » ; ces légendes suscitent de l’émerveillement  « l’assistance écoutait avec émerveillement ».  Le champ lexical des contes est utilisé : esprits, rêve, enfants, conteur.

        b)  Grâce à ces croyances, ils se rassurent : « un esprit pour veiller sur eux » ; « se raconter des histoires pour se faire briller les yeux » ; « secoués d’impatience qui souriaient au rêve ». Ils ont besoin de ces histoires pour s’accrocher, se donner du courage et aller vers leurs rêves en se sachant protéger par des esprits.

       c) Leur esprit protecteur se nomme Massambolo, c’est le guide des migrants, il envoi un peu partout des représentants dissimulé en Hommes et si un migrant pense en avoir découvert un sur sa route il doit aller le voir et lui dire simplement « Massambolo », si l’esprit hoche la tête alors le migrant lui fait une offrande et il est protégé tout le long de son périple car l’esprit veille sur lui. C’est « une véritable force ».

  1. a) En premier lieu, le dégout est ressentit par Salvatore, « Une sorte de dégout le submergea » en effet, il ne sait pas si il ressent ça à cause due fait que des homes puissent croire à des légendes d’une telle force ou bien une sorte de jalousie interne car lui aussi aimerait bien croire et partager une telle foi. Il est dans le doute de ses émotions, il les remet en cause « sans qu’il sut »

b) Ensuite il éprouve du malaise « Il ne pouvait éprouver du malaise face à ces histoires que les hommes se racontent » en effet, il sait que ces esprits n’existent pas car il a travaillé en tant que commandant pour sauver des migrants et il sait comment la traversée se finit généralement : la mort et la noyade. « Tout cela était un mensonge » et il est troublé que autant de personnes puissent croire à ça.

c) Pour finir, il est résigné et sait que lui, il ne croira jamais à cela et préfère ne plus y prendre part « il se leva et s’écarta du cercle ». L’ombre l’envahit, il ne fait plus partie des hommes et n’essayera plus de les sauver.

  1. a) La première chose qui oppose Piracci aux migrants est le fait qu’il ne croit pas en leurs foi, bien qu’il en ai envie « Il aurait aimé y croire, lui aussi » cependant, il connaît le monde des migrants et tous les malheurs qu’une traversée entraine.

  b) Contrairement aux migrants déterminés à trouver le bonheur et à l’atteindre, lui n’a aucuns buts et aucuns rêves. « Mais il était sec. Et usé », on utilise ici les adjectifs qualificatifs à tour de rôle afin de rajouter un effet de fatigue et d’usure à Salvatore, comme un morceau de bois peut être sec et usé.

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