Document sur Les Courants et Genres Littéraires.
Dissertation : Document sur Les Courants et Genres Littéraires.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mouhamed95 • 14 Mars 2018 • Dissertation • 9 232 Mots (37 Pages) • 2 127 Vues
COURANTS ET GENRES LITTETAIRES
I/ Les principaux courants littéraires
Un courant littéraire est un mouvement au sein duquel se rencontrent des écrivains partageant les mêmes gouts esthétiques. L’avènement d’un courant littéraire est inhérent à un certain nombre de préalables :
Un contexte économique, politique, culturel ou religieux
Un chef de file
Un manifeste où les principes, les règles et les objectifs sont édictés
Des membres partageant les mêmes goûts esthétiques.
• XVIème siècle : Humanisme, Erasme
• XVIIème siècle : Classicisme, Boileau
• XVIIIème siècle : Siècle des lumières, Voltaire et Les auteurs de L’Encyclopédie,
• Seconde moitié du XVIIIème et XVIIIe siècle : Le Préromantisme, Jeans Jacques ROUSSEAU
• XIXème siècle : Le Romantisme, Victor Hugo
• XIXème siècle: Le Réalisme, Balzac
• XIXème siècle: Le Naturalisme, Zola
• XIXème siècle: Le Parnasse, Leconte De Lisle
• XIXème siècle: Le Symbolisme, Stéphane MALARME
• XXème siècle: Le Dadaïsme, Tristan Tzara
• XXème siècle: Le Surréalisme, André Breton
II / Les genres littéraires
Un genre littéraire est un style, mode d’écriture ou de narration commun à un groupe d’œuvres littéraires. Les différents genres littéraires sont :
La Poésie, poète
Le Roman, Romancier
Le Théâtre, Dramaturge
Le Conte, Conteur
L’Essai, Essayiste
La nouvelle, Nouvelliste
La fable, Fabuliste
La Critique, un Critique
L’Epopée
Le Mythe
CHAPITRE 1 : La littérature
Qu’est-ce que la littérature ?
I / Définition du concept :
La plupart des manuels définissent la littérature comme l’ensemble des œuvres écrites ou orales auxquelles on reconnait une valeur esthétique. C’est là une manière de rappeler que les hommes de plume accordent une importance capitale au travail du style.
Sujet support : « Il n’est donc pas vrai que l’on écrive pour soi-même : ce serait le pire échec », écrit Jean Paul SARTRE.
Qu’en pensez-vous ?
II/ Ecrire pour les autres
Jean Paul SARTRE est le théoricien de la littérature engagée, pour lui, l’écrivain n’a pas le droit de se taire sur les préoccupations sociales. Il prône alors l’engagement de la littérature dans la galère de son temps. Les auteurs sont les porte-parole et les défenseurs de leurs peuples. Ainsi, de l’Humanisme au Surréalisme les poètes, les romanciers, les dramaturges et autres spécialistes de l’écriture, se sont proposé de s’insurger contre toutes formes d’injustice qui gangrènent le corps social. C’est dans le sens qu’il faut comprendre Victor HUGO lorsqu’il soutenait que « l’art pour l’art peut être beau mais l’art pour le progrès est encore plus beau ». Ainsi, il invite les écrivains à montrer leur solidarité aux populations. Il s’est d’ailleurs opposé à Louis Napoléon Bonaparte dont les comportements anti-démocratiques étaient devenus insupportables.
Au XVIème siècle, le poète humaniste RONSARD avait embouché la même trompette pour condamner la guerre des religions qui déchirait la France en mettant aux mains (opposant) Protestants et Catholiques.
Les classiques du XVIIème siècle abonderont dans le même sens car ils avaient un idéal moral qui apparaissait en toile de fond dans les œuvres théâtrales de RACINE et de MOLIERE toute comme dans les fables du Jean De La FONTAINE.
Au XXème siècle, les poètes de la Négritude se sont illustrés par leur condamnation formelle de l’oppression coloniale. Au même moment, les surréalistes prennent leur responsabilité pour dénoncer l’échec de la civilisation bourgeoise. A ce titre, Paul ELUARD lance cet appel : « le temps est venu où tous les poètes ont le droit et surtout le devoir de soutenir qu’ils sont profondément enfoncés dans la vie des autres hommes, dans la vie commune ».
III/ Ecrire pour divertir le public.
L’une des fonctions les plus importantes de la littérature est sans doute le divertissement. Souvent, lorsque l’angoisse existentielle a fini de déprimer l’homme, ce dernier a tendance à recouvrir à la lecture qui lui sert d’exutoire. Le divertissement est donc en littérature toute lecture qui nous permet d’oublier les soucis de la vie. C’est la raison pour laquelle certains auteurs mettent la fonction divertissante au premier plan. C’est le cas de Kleber HEADENS qui déclare que « lorsque le romancier laisse imprimer le mot roman sur la couverture de son livre, il prend alors l’engagement de distraire ». On retrouve cette même préoccupation chez les dramaturges notamment les auteurs comiques comme MOLIERE dont la mission est entre autres, de faire rire le spectateur ou le lecteur.
Le Conte n’est pas en reste dans cette logique de faire distraire car il plonge le lecteur dans un univers où tout est merveilleux et extraordinaire. En guise d’exemple, nous avons Les contes d’Amadou Koumba de Birago DIOP.
La poésie peut également faire rêver le lecteur car les poètes ne regardent pas la société sous les mêmes lunettes que l’homme ordinaire. Ils sont souvent des idéalistes qui créent des univers à leur convenance. Quand nous lisons leurs poèmes, nous sommes propulsés dans un temps et dans un espace merveilleux, différents de notre existence ordinaire marquée par la grisaille (tristesse). Comme nous
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