Disserte princesse de clèves

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Considéré comme le premier roman de la psychologie moderne, la Princesse de Clèves nous dévoile comment les règles sociales et les valeurs morales ont une emprise sur l’individu. Madame de La Fayette, l’auteur, née le 18 mars 1634 à Paris est la dame d'honneur de la reine Anne d'Autriche, qui acquiert une éducation littéraire raffinée et est introduite dans les salons de Paris. Elle publie anonymement son roman intitulé « La Princesse de Clèves ». Celui-ci, abordant des thématiques du XVIIe siècle, fait rapidement l’objet d’un vif débat littéraire. En effet, c’est l’un des premiers romans psychologiques, qui témoigne du rôle important joué par les femmes en littérature et dans la vie culturelle de son temps, marquée par le courant de la préciosité. Ce roman raconte les aventures amoureuses d’une jeune femme nommé Mademoiselle de Chartres partagée entre son statut d’épouse du prince de Clèves et son attirance envers le duc de Nemours. Au cours de son histoire d’amour interdite, l’ensemble des personnages évoluent au cœur de la cours du roi Henri II. Ce roman met ainsi en évidence un problème complexe, celui de la confrontation entre l'individu, la morale et la société. 

Il faudra donc se demander si la citation « Sa vie qui fut assez courte, laissa des exemples de vertu inimitables » est applicable à l’ensemble des personnages de l’œuvre.

      La préciosité est un mouvement et une mode littéraire française du XVIIᵉ siècle visant à raffiner les mœurs et la langue française. Les mœurs sont des habitudes d'une société, d'un individu relatives à la pratique du bien et du mal. On ressent l'influence de la préciosité, Madame de la Fayette fréquente les salons précieux de l'hôtel de Rambouillet et de Madeleine de Scudéry. Il s'agit ici de la question de l'amour pur, vertueux, respectueux des convenances qui alimentait les salons de l'époque et que l'on retrouve dans le roman. Le personnage qui incarne le mieux la préciosité est la Princesse de Clèves. En outre, elle est louée à de multiples reprises pour ses qualités hors du commun, physiques et morales, à grand renfort de superlatifs. Ses actions et sentiments sont présentés comme singuliers, elle évite jusqu'au bout de céder à sa passion, ce qui en fait un modèle de maîtrise de soi. De plus, on remarque une insistance sur la beauté exceptionnelle de la princesse, Lors de la scène du bal, une description élogieuse est faite de la jeune femme, elle est le centre de l’attention. L’auteur s’empare de cette scène afin de loué les caractéristiques physiques de Mademoiselle de Chartres. Au fur et à mesure de l’histoire, on découvre le portrait moral du personnage principale, c’est une femme vertueuse, raccrochée à ses valeurs et dotée d’une intelligence qui suscitent l’admiration de la cour . Elle a reçu une éducation exemplaire par Madame de Chartres, sa mère.

   Madame de charte est connue garce a sa vertu, celle-ci a grand mérite pour avoir décidée d’éloigner sa fille de la cour afin de lui transmettre des valeurs inimitables. La vertu est une force morale avec laquelle l'être humain tend au bien, s'applique à suivre la règle, la loi morale. La mère avise non seulement contre les tromperies et les infidélités de l'homme mais également contre l’Amour. Celle-ci explique à sa fille que la femme est une proie pour l'homme et qu’elle doit se protéger et se battre pour rester une femme honorable. En effet, elle explique à sa fille La femme "honnête" doit se méfier de l'homme qui est "dangereux". On remarque d'ailleurs que la vision de Mme de Chartres à l'égard des hommes est plutôt négative

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