Dissertation Princesse de Clèves
Dissertation : Dissertation Princesse de Clèves. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nina.siagian • 21 Mars 2020 • Dissertation • 1 340 Mots (6 Pages) • 2 291 Vues
Mme de Clèves dit à son époux « Il me semble pas que la bienséance me permet que j’en fasse davantage »
A votre avis, est-ce seulement la bienséance qui contraint ce que dit et fait le personnage de la princesse de Clèves dans le roman ?
Le roman «La princesse de Clèves » a été écrit par Mme de Lafayette, et a été tout d’abord publié anonymement en 1678. Il présente dès les premières lignes la cour sous le règne d’Henri second, cour fondée principalement sur le paraître et les apparences. Ce roman est découpé en quatre parties et relate du dilemme amoureux auquel Mme de Clèves, le personnage principal, fait face. Ce roman dépeint parfaitement les liens entre l’individu, la morale, et la société ;et le problème de la bienséance, qui désigne une conduite respectant les règles de savoir-vivre, est de nombreuses fois évoqué. Nous pouvons donc nous demander si la bienséance est le seul élément contraignant ce que dit et fait la princesse de Clèves dans ce roman. Dans un premier temps, nous allons voir en quoi la bienséance est une des principales choses régissant l’attitude de la princesse de Clèves, puis dans dans un second temps nous verrons quels autres éléments influencent son attitude.
D’une part, la bienséance régit une grande partie des actes et paroles de la princesse de Clèves. En effet l’éducation qu’elle a recu l’a encouragé à s’engager sur la voie de la vertu. Mme de Clèves a été élevée par sa mère qui avait pour elle un rôle paternel ainsi qu’un rôle de guide. Mme de Chartres s’oppose aux autres mères car elle a tenu à préserver sa fille des vices de la cour en l’en éloignant durant son enfance. Elle souhaite faire de sa fille une honnête femme possédant éclat et élévation et lui apprend en quoi consiste la vie à la cour en lui donnant de nombreux conseils quant à l’attitude qu’elle doit suivre. Lors de son apparition à la cour, Mlle de Chartres se distingue immédiatement des autres personnes de par sa splendeur et sa galanterie. Son arrivée y produit un effet spectaculaire et elle est jugée comme étant l’une des plus belles personnes jamais vues à la cour. Grâce à l’éducation qu’elle a reçu, Mlle de Chartres maîtrise parfaitement les règles de savoir-vivre et les normes de la cour. Elle accède aussi à la bienséance grâce à sa connaissance de l’étiquette de la cour et dégage donc une image admirable et parfaite. Ainsi, elle en apprend plus sur le fonctionnement de la cour à travers les récits enchâssés, lesquels auront un fort impact sur sa vie intérieure.
De plus, l’attitude de la princesse de Clèves est de nombreuses fois dictée par ses valeurs morales. Elle lutte sans cesse contre elle-même et contre sa passion. On peut le constater notamment lorsqu’elle avoue implicitement à son mari la passion qu’elle a pour un autre homme. Elle fait ainsi entorse aux convenances sociales car nulle autre femme n’aurait pu entreprendre un choix si périlleux et à la fois si vertueux. Elle décide de ne pas lui cacher sa passion, mais promet en revanche de ne jamais montrer son inclination à M de Nemours et jure de rester toujours fidèle à son mari. C’est une honnête femme qui ne faillit pas à sa volonté et à sa droiture.
Il en va de même lorsqu’elle décide à la fin du roman de se retirer de la cour. Mme de Clèves fait le choix d’écouter sa vertu afin de ne pas faillir à son devoir. Elle aurait certes pu être infidèle à son mari si elle avait voulu se prêter aux habitudes de la cour, où règne vice, paraître et dissimulation. Néanmoins, c’est la raison qui l’emporte sur la passion et elle entreprend donc un choix à la fois héroïque et douloureux qui lui permet
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