Dans ma maison – La maison, lieu de travail ?

2TS SN-IR Lycée les eucalyptus        

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 Dans ma maison – La maison, lieu de travail ?

        La demeure est d’abord un bien immeuble, concret, matériel, elle satisfait un besoin de protection et répond à un désir de confort justifiant que l’on investisse du temps, de l’énergie, de l’argent dans sa construction et son aménagement. Ainsi, de manière presque naturelle, elle devient un objet de fierté et pour beaucoup de gens, un signe de richesse, de réussite sociale. En effet, la conception de la maison varie en fonction de l’histoire familiale, de la classe sociale, du caractère et de la personnalité de chacun. Mais cet endroit à la fois intime et public peut avoir un double aspect: espace protecteur propice à la détente et au bien-être, il devient parfois une prison, un terrain où se cachent secrets et exactions. La maison des jours heureux et du bonheur est susceptible d’être aussi source d’angoisse et de frayeur.  Nous pouvons ainsi nous demander si, notamment avec le développement du travail à distance, ne devient-il pas difficile, de distinguer espace public et espace intime ? Pour cela, nous verrons dans un premiers temps, les avantages que procurent le travail à distance. Puis en second temps, nous verrons ces inconvénients qui peuvent parfois agacer les habitants.

        Premièrement, le télétravail permet de minimiser l’impact environnemental du trafic automobile particulièrement lors des heures de pointe constituant une source importante de polluants atmosphériques. Au-delà des bienfaits environnementaux engendrés par le télétravail, une attention plus particulière peut être accordée aux privilèges que le travail à distance peut apporter à l’entreprise. Les salariés se sentent autonomes et responsables et se sentent davantage redevables envers leur entreprise comme l’évoque Philippe Escande avec son article sur Le Monde «  le télétravail  apporte flexibilité  et liberté  au salarié, il est plus écologique, en abolissant les déplacements, et colle au désir d’autonomie...». Le premier avantage que perçoivent les télé-salariés est une satisfaction professionnelle. Le travail à domicile permet d’avoir un certain contrôle sur l’équilibre de la vie privée et professionnelle du travailleur. Ainsi, la réduction du stress qui résulte de cet équilibre peut éventuellement accroître la satisfaction au travail. Cela permet également de se rapprocher de sa famille plus particulièrement sa femme ou son mari comme le cite Iris sur l’article Le Monde de Marlène, qui est de celle pour qui le teletravail est idyllique. Elle se procure plus de moment avec son mari, donc plus de complicités.

        Nous avons vu que le travail à distance pouvais s’avérer avantageux, mais ce n’est parfois pas suffisant. En tête de la liste figurent l’empiétement de la vie professionnelle sur la vie personnelle et la difficulté de séparer ces deux temps. Ne pas disposer d’une pièce réservée, constitue un obstacle. Par ailleurs, et c’est le revers de la productivité, des salariés soulignent une charge globale de travail plus importante, et même un risque d’addiction au travail. Chapatte nous le montre bien avec son illustration «La vie en confinement III», où nous pouvons voir une famille réunis dans une même pièce, avec le père en teletravail, la fille faisant ses devoirs et la maman s’occupant des enfants qui pleure. C’est également le cas de Olga dans l’article Le Monde, de Marlène Duretz. Qui elle vie « l’horreur » car elle n’a pas l’habitude de travailler avec une personne dans la même pièce. L'autre risque courant du télétravail, c'est la sur-connexion. Quand le bureau est aussi la maison, la frontière entre travail et perso devient très fine. Le risque est de toujours trouver quelque chose à faire ou à finir, mais aussi l'inconvénient au télétravail le plus souvent cité : la solitude. L’article de Christophe Degryse lui nous le montres «une activité physique en baisse, des horaires de travail trop longs et irréguliers, une perte de sommeil.  Autres signes : le manque d’interactions sociales,».

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