Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand.
Fiche de lecture : Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar AmandineB1 • 22 Février 2018 • Fiche de lecture • 806 Mots (4 Pages) • 650 Vues
Cyrano de Bergerac
Edmond Rostand est un écrivain, dramaturge, poète et essayiste français. Né à Marseille le 1er avril 1868 1868 et mort à Paris le 2 décembre 1918, il est issu d'une famille aisée et cultivée. Il est considéré comme un bon élève à Marseille surtout dans la partie théâtrale.
Cyrano de Bergerac est l'une des pièces les plus populaires du théâtre français ainsi que la plus populaire de celle d'Edmond Rostand. Le 28 décembre 1897 a lieu sa première représentation, il y aura plus de 400 représentations consécutives. Dans cette pièce, le personnage de Cyrano est caractérisé par sa virtuosité verbale. Rostand s'inspire du théâtre romantique Hugolien.
L'extrait étudié est situé au début du roman après la célèbre tirade du nez de Cyrano lors de son altercation avec le Vicomte dépourvu ici de la verve de Cyrano.
Quelles différences apparaissent entre le Vicomte et Cyrano ?
I.Différence au niveau de l’éloquence
II. Une apparence physique différente
I.
Sa tirade : montre qu’il est très moqueur + autodérision + utilise le conditionnel qui laisse comprendre que le Vicomte n’est pas cultivé : «si vous aviez un peu de lettres et d’esprit». Il se situe en position de force grâce à son art de l’éloquence + ton condescendant : «mon cher», il le prend de haut. «ô le plus lamentable» : registre lyrique, normalement pour faire un éloge mais ici c’est un blâme (adjectif «lamentable» : il le méprise, il le ridiculise.
Comparaison à un atome + négation + adverbe «jamais» qui accentue le vide.
«lettres» renvoie à un personnage lettré, cultivé ou à l’alphabet (polysémie du mot «lettre»).
«sot»: insulte encore: petitesse d’esprit du Vicomte. Il l’attaque sur un terrain plus profond : les qualités morales différentes des qualités physiques.
Seul Cyrano a le droit de critiquer son nez. Cyrano a du vocabulaire et de la répartie.
«mais» : conjonction de coordination d’opposition qui montre que le Vicomte est piégé par Cyrano.
La didascalie montre que le Vicomte a peur : «pétrifié». Il n’écoute cependant pas De Guiche.
Il n’a pas de tournure syntaxique recherchée, pas d’éloquence.
«freluquet»: désigne le Vicomte. Vocabulaire physique pour l’aspect moral : «lavé, chiffonné» : aspect physique plus importe pour le Vicomte contrairement à Cyrano qui a bonne conscience. Opposition lavage du corps au lavage de la conscience. «empanaché» : qualités mises en évidence. Il veut se faire remarquer pour sa noblesse d’âme. La richesse de Cyrano est sa grandeur d’âme.
Les deux mots du Vicomte renvoient à une hésitation et il lui coupe la parole. Il n’a plus de répartie. Cyrano voit le Vicomte comme quelqu’un de prévisible en anticipant ce qu’il allait dire. Il finit la phrase du Vicomte. Les points d’exclamation montrent quelqu’un d’emporté, d’excessif, emprunt d’émotion. Dans son insulte : absence de répartie et d’éloquence, aveu de faiblesse en insultant : absence d’éloquence, de syntaxe, il est piégé par Cyrano. Dernière réplique : lui renvoie son insulte, il a pu s’en servir car pas de recherche + pas de phrase + série de noms + adjectifs qui permettent de se servir de l’insulte. «de» : particule de nom. Effet de miroir, il lui renvoie l’insulte
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