Cours sur la poésie
Fiche : Cours sur la poésie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar AlexiaAlexia • 19 Juin 2017 • Fiche • 690 Mots (3 Pages) • 1 079 Vues
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Plan détaillé de la lecture analytique du texte 1 :
Ronsard, Sonnets pour Hélène, « Si c’est aimer… » (1578)
Manuel p. 208
Introduction
Amorce
- Définition de la poésie : genre littéraire, art d’évoquer les sensations en sculptant les mots et les sons
Présentation du texte
- Ronsard (1524-1585) : fondateur de la Pléiade avec Du Bellay, grand poète lyrique, épique, engagé et poète officiel du catholicisme
- Le recueil Sonnets pour Hélène (1578) : une commande de la reine pour sa protégée, Hélène de Surgères, dont Ronsard, malgré son âge avancé, tombe amoureux
- Le madrigal « Si c’est aimer… » : un poème courtois que Ronsard adresse à Hélène
Problématique
- En quoi ce poème est-il une déclaration d’amour paradoxale ?
Annonce du plan
- Un poème d’amour
- Une maladie d’amour
- La difficile expression du sentiment amoureux
- Un poème d’amour
La forme du poème
- La composition du poème : 4 quatrains et 16 alexandrins
- Les rimes : embrassées, suivies, croisées
- Un madrigal : « Si c’est aimer » est un poème musical
Une déclaration d’amour du poète à la femme aimée
- Ronsard s’adresse à Hélène de Surgères : titre du recueil, apostrophe, marques de la 1ère personne, marques de la 2ème personne (vouvoiement)
- Distance entre le poète et la femme aimée : répartition inégale des marques de la 1ère et de la deuxième personnes, un amour non réciproque, absence du « nous »
- La déclaration d’amour « je vous aime »
Une idéalisation de la femme aimée
- Respect pour l’être aimée : apostrophe, vouvoiement
- La femme aimée est seulement représentée par sa beauté : métonymie, plus un fantasme qu’un être de chair
- Le poète est là pour « adorer et servir » la femme aimée : il est un valeureux chevalier courtois, elle est une déesse
- Le poète est l’objet de la femme aimée, elle le domine, elle lui est supérieure
- Le poète malade d’un amour passionnel
Un amour obsessionnel
- L’anaphore « Si c’est aimer »
- L’amour est omniprésent dans l’espace : champ lexical de l’amour
- L’amour est omniprésent dans le temps : présent d'habitude et de répétition, « jour et nuit »
L’amour est omniprésent dans les pensées du poète
Un amour pathétique
- Registre pathétique : champ lexical de la souffrance
- Symptômes physiques et mentaux de l’amour
- La souffrance est immense, les symptômes vont grandissants
Un amour délirant
- La souffrance entraine des contradictions : nombreuses antithèses
- La difficile expression du sentiment amoureux
Parler ou se taire ?
- La déclaration d’amour est encadrée par le silence
- Une confession honteuse
- L’incapacité à s’exprimer avec des mots
- Les seuls autres sons prononcés par le poète expriment sa douleur
- La langue – et donc la poésie – sont impuissantes
- Le poète aspire à une communion des âmes
L’aveu incertain, retardé et refoulé
- Un aveu incertain : l’hypothèse anaphorique « Si c'est aimer » introduit un doute
- Un aveu retardé : poème constitué de deux phrases seulement, la déclaration n’apparait que dans la seconde phrase du poème, attente déçue de l’aveu
- Un aveu refoulé : le vieux poète se sent coupable, vaguement ridicule aussi ou alors il s’en veut d’avoir brisé par des mots misérables et si communs un accord plus sublime
Conclusion
Synthèse
Ouverture
- On peut se demander si Ronsard n’est pas plutôt amoureux de l’Amour…
- On peut se demander si la crainte du poète de ne pas trouver les mots ne cache pas sa peur de perdre l’inspiration ou même le goût d’écrire …
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