Cours bac st2s

1 « comme on voit sur la branche » de Pierre de Ronsard

INTRODUCTION : Ronsard est un célèbre poète de la Pléiade du XVI -ème siècle.

Il est l’auteur du poème « comme on voit sur la branche », issu du second recueil des amours oublié en 1578.

Ce poème évoque son amour pour Marie. Marie est décéder et prématurément disparue.

Poème qui à été commander par le roi pour rendre hommage à Marie.

PROBLEMATIQUE : Comment le poète s’inspire-t-il de la nature pour créer et exprimer ces sentiments ?

I. L’éloge de la beauté de Marie.

1. La jeunesse et la beauté de la rose

Dans le premier quatrain nous allons trouver la description d’un jardin et l’évocation de la beauté et de la jeunesse.

Champ lexical de la jeunesse : « mai » (v1) « jeunesse » (v2) « première fleur » (v2) « aube » (v4). Le printemps est symboliquement une évocations de l’éclosion de la vie .

Ronsard dresse le tableau d’une nature harmonieuse jusqu’au vers 6.

Champ lexical de la nature : « branche » (v1) « fleur » (v2) « ciel » (v3) « jardin » (v6). Beauté de la nature -> « embaumant « (v6) « fleur » (v2). Ce jardin permet de mettre en valeur Marie.

2. Métaphore filée de la rose

On trouve une comparaison vers 1 « Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose ».

-rose placé à la rime.

-mot rose est repris par la rime riche « l’arrose » (v4).

Personnification de la rose, de la nature de « En sa belle jeunesse … » (belle jeunesse de la rose qui représente Marie) « afin que vif et mort, ton corps ne soit que roses » au dernier vers du poème on a, à nouveau le mot rose. Dernier vers-> rose placé à la rime comme au 1 er vers ce qui donne un e unité au poème ce qui évoque Marie.

II. La mort de Marie

1. L’irruption soudaine de la mort

Dans le deuxième quatrain la conjonction de coordination « mais » (v7) fait basculer brutalement le poème vers la mort et les images de la beauté vont s’effondrer.

Assonance en « e » et « u » qui renforce la tristesse

La nature devient hostile « pluie » (v7) « excise ardeur » (v7) « elle meurt feuille à feuille déclose » (v8).

Personnification de « ciel » (v 10)

Apparition du mot « mourir » (v8)

Champ lexical de la mort « cendre » (v11) « battue » (v7) « tuer » (v11) « mes larmes et mes pleurs » (v12).

Evocation de la mort de la rose avec « feuille à feuille » (v8) « languissante « (v8) donc une mort lente (une maladie). Vers 8 : rythme régulier 3/3/3 rythme ternère renforcer.

La Parque (v12) est l’évocation mythologique caractéristique de l’écriture de la Pléiade.

Les

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