Corpus sur des scènes de repas

Question de corpus

        Ce corpus est constitué de quatre textes portant tous sur le repas : le premier est un extrait du chapitre XI de « Gnathon » de La Bruyère, le second est un extrait du chapitre IV de Gargantua de Rabelais, le troisième est un extrait de Fanfario de Baudelaire puis pour finir  A rebours de Huysmans. Ces textes vont de 1534 pour le plus vieux, Gargantua a 1884 pour le plus récent, A rebours. Quels sont les particularités de ces quatre scènes de repas ? Nous allons donc pour commencer par montrer le côté paysans de deux des repas puis ensuite le côté luxueux des deux autres repas.

        En effet , dans Gnathon de La Bruyère nous pouvons remarqué un coté « sauvage » du repas. Nous pouvons comprendre que le repas manque énormément d'hygiène. Le champ léxical de la sauvagerie nous le montre bien, « remanie », « démenbre », « déchire ». Dans Gargantua, nous remarquons le même côté paysans. On distingue que les personnages rient, s'amusent, se divertissent, ensemble « dansèrent », ne font pas attention à leur manière de manger « qu'on les engloutirait », de penser « quelle belle matière fécale devait fermenter en elle ! », ces verbes conjugué a l'imparfait nous le montre bien.

Nous distinguons donc bien un côté paysans, désordonné, joyeux dans ces deux scène de repas.

        Et d'autre part, nous remarquons un côté plutot luxueux dans les deux autre repas. Dans Fanfarlo de Baudelaire, l'énumertation d'alcool cher « le champagne » « des bourgognes » « des vins d'Auvergnes, d'Anjou et du Midi », montre l'abondance de ce repas. Dans A rebours de Huysmans, l'énumertation de nourritures rares « soupes de tortues » « des pains de seigle russe » « des olives mûres de Turquie » «  le caviar » … montre a nouveau l'abondace du repas. Ce repas est comparé indirectement a un enterrement « Le dîner de faire-part d'une virilité momentanément morte, était-il éccrit sur les lettres d'invitations semblables acelles des enterrements. » cette métaphore nous le montre bien.

Nous ditinguons donc bien le coté luxueux, ordonné, triste de ces deux repas.

        Ce corpus de quatre textes montre bien les particularités de ces scènes de repas. On remarque que les différences entre le monde paysans et le monde luxueux sont très nombreuses et incomparable.

...