Corpus Georges Dandis, on ne badine pas avec l'amour et le mariage de figaro
Commentaire de texte : Corpus Georges Dandis, on ne badine pas avec l'amour et le mariage de figaro. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar julie.SWZN • 15 Mai 2017 • Commentaire de texte • 622 Mots (3 Pages) • 1 308 Vues
QUESTION DE CORPUS
Le corpus est composé de 3 textes, tous des monologues. On retrouve parmi eux celui de George Dandin, dans George Dandin ou le mari confondu acte I scène I, écrit en 1668 par Molière et également celui de Figaro dans Le Mariage de Figaro acte V scène III écrit en 1784 par Beaumarchais. Enfin, le monologue prononcé par Perdican dans On ne badine pas avec l’amour acte III scène I de Alfred de Musset paru en 1834. Mais quelles sont les différentes fonctions de ces monologues ?
Tous ces monologues s’adressent, ou on pour source du sujet la femme. George Dandin commence son monologue par « Ah ! qu’une femme » (l.1), Figaro apostrophe sa bien-aimée « O femme ! femme ! femme ! » (l.1) et Perdican la désigne comme « une fille de dix-huit ans » (l.2). George Dandin, dans son monologue s’adresse à lui-même et se pose une réflexion à sa seule personne comme le montre l’utilisation de la première personne du singulier : « j’ai fait » (l.2), « Je suis devenu » (l.4) ou encore « j’aurais bien mieux fait » (l.6). Par ailleurs, on peut constater par ces différents verbes qu’il fait une sorte de résumé de sa vie afin de mieux y réfléchir. Perdican adresse également son monologue à sa propre personne : « Je voudrais bien savoir » (l.1) ou « Je n’ai qu’à n’y plus penser » (l.5/6). Cependant, tous ces monologues ne sont pas adressés à l’auteur lui-même, c’est le cas de celui prononcé par Figaro. Il interpelle le Comte, absent, par la deuxième personne du pluriel : « vous ne l’aurez pas » (l.4), « vous êtes un grand seigneur » (l.4).
Les fonctions de ces monologues sont cependant différentes. Celui de Figaro possède une fonction d’introspection. Elle est remarquable par le grand nombre de points d’exclamation et de points de suspension « le tien est-il donc de me tromper ? … » (l.1/2) ou encore ligne 5 « vous vous croyez un grand génie ! ... ». Il éprouve un sentiment de colère, exprimé par les exclamations telles que « perfide ! » (l.3) et « morbleu ! » (l.7). Chez Molière, on apprend le désarroi de George Dandin, qui regrette son mariage par les phrases « je suis devenu là-dessus savant à mes dépens » et « ma maison m’est effroyable maintenant » . Le personnage nous fait donc comprendre, dans cette scène d’exposition et dans ce monologue écrit de façon romanesque, qu’il possède des raisons de se plaindre. Les exclamations du début et fin du monologue révèlent la force de ses regrets, le monologue a donc également une fonction d’introspection. Enfin, Musset choisit une autre fonction pour le monologue de Perdican. Dans le texte, il est présent de nombreux connecteurs logiques, exprimant l’opposition « D’un côté » (l.1) opposé à « d’un autre » (l.2) et à « D’une autre part ». Il est clairement indécis, ce que l’on constate dans l’opposition des phrases « Diable, je l’aime, cela est sûr » et « il est clair que je ne l’aime pas ». Il prend le temps de peser le pour et le contre au sujet de sa belle, d’un côté elle est « jolie » et « est tant soit peu cavalière » mais d’un autre côté a « manières beaucoup trop décidées » et possède un « ton trop brusque ». Ce monologue a donc une fonction de délibération.
Le monologue se révèle très utile dans un genre où il n’y a pas de narrateur : il permet
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