Corpus de textes: Agamemnon d'Eschyle, Médée de Corneille et Incendies de Wajdi Mouawad
Commentaire de texte : Corpus de textes: Agamemnon d'Eschyle, Médée de Corneille et Incendies de Wajdi Mouawad. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kimô Petit • 1 Mai 2017 • Commentaire de texte • 789 Mots (4 Pages) • 2 231 Vues
Ce corpus est constitué de trois textes de théâtre venant chacun d'époque différente. Agamemnon de Eschyle écrit en 458 avant J-C, Médée de Corneille écrit en 1635 et Incendies de Wajdi Mouawad. Écrit en 2003
Il s’agira de montrer ici comment ces différents textes procèdent pour argumenter, le regard des personnages par rapport à leurs crimes et comment les justifient-ils.
Dans le texte de Eschyle ainsi que dans celui de Corneille, les deux personnages, Clytemnestre et Médée veulent assouvir une vengeance. C'est cette raison qui les pousse à tuer, pour Clytemnestre son Mari et pour Médée ses enfants. Effectivement Agamemnon, mari de Clytemnestre, à sacrifier leur fille, Iphigénie, pour sauver son peuple. Ce sacrifice à conduit la femme de Agamemnon à vouloir l’assassiner après lui avoir fait un discours chaleureux pour son retour. « Il s'agit de la vengeance d'une mère ». Le passage nous montre que cette dernière avait longuement songé à cet assassinat, on découvre alors une femme intelligente mais terrifiante, « J'avais pris des mesures, et cela, je ne le nierai pas, pour qu'il ne pu ni fuir ni écarter la mort ». Une certaine violence se fait ressentir, comme un désir de tuer « je le frappe deux fois … il laisse aller ses membres … Il vomit son âme en tombant … Son sang jaillit vivement sous l'épée tranchante … » Clymnestre se félicite de son acte, et explique aux citoyens d'Argos pourquoi elle a commis cet acte, pour elle, Agamemnon était un homme qui avait tué, sacrifié sa fille, et qui « avait rempli de maux exécrables la coupe de la maison des Pélopides. » Elle a assouvit son désir de vengeance, ce désir de vengeance que l'on retrouve également dans l'extrait de Corneille, avec Médée. Après s'être fait répudier et quitter le royaume tout en étant obligé de laisser ses enfants à Jason dont elle était folle amoureuse, Médée fini par empoisonnée la femme pour laquelle il l'a abandonné. Dans ce passage, on découvre que Médée ce pose des questions, est ce que sa vengeance est totalement assouvi ? Elle pense à ses enfants, et en déduit que Jason doit souffrir en père aussi bien qu'en amant. Elle hésite, et finit par perdre la raison, à quoi bon épargner ses enfants qu'elle ne verrai plus jamais ? « Il me prive de vous, et je l'en vais priver. » Médée est très partagé, contrairement à Clytemnestre qui avait déjà pris sa décision. On sent que Médée aime ses enfants, son choix tien plus du désespoir. « Je n'exécute rien, et mon âme éperdue, entre deux passions demeure suspendue, n'en délibérons plus, mon bras en résoudra. » Ce texte à un aspect beaucoup plus psychologique, entre les sentiments d'une mère pour ses enfants, et un profond désir de vengeance. Médée se perd dans sa propre conscience.
Le troisième textes, de Wajdi Mouawad est différent de ces deux derniers, il n'y a pas de vengeance, pas de raison, beaucoup de violence. Dans cet extrait Nihad, utilise son fusil comme si il était une guitare, puis un micro, il chante, tout en tirant par moment. Cet modification de l'objet nous laisse penser que ce n'est pas la première fois qu'il utilise un fusil, il connaît bien l'arme, et est habitué à tirer, tuer avec.
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