Comment les Fausses Confidences de Marivaux est une représentation de la société française XVIIIe siècle ?

Le XVIIIe siècle est une période de changements profonds dans la société française, qui commence avec le mouvement des Lumières, mouvement en faveur du progrès et du triomphe de la raison sur la croyance. C’est donc dans ce contexte que s’inscrit Les Fausses Confidences de Marivaux, joué pour la première fois le 16 mars 1737. Ainsi, nous allons nous demander comment cette comédie est une représentation des rapports sociaux au sein de la société française du XVIIIème siècle. Pour répondre à cette question, nous allons d’abord étudier la façon dont le mariage est évoqué dans cette pièce. Ensuite, nous verrons la manière dont l’argent est abordé dans Les Fausses Confidences. Enfin, il sera question de la représentation de la hiérarchie sociale dans cette œuvre.

Le mariage est un thème récurrent de la comédie. Cependant, dans cette pièce, il est mis en opposition avec les convenances sociales.

Pour commencer, nous pouvons dire que les deux premiers mariages, dont il est question dans cette pièce, celui d’Araminte avec le Comte Dorimont et celui de Dorante avec Marton sont des mariages de convenance. C’est-à-dire que ce sont des mariages ayant pour but d’améliorer la condition ou la situation d’un ou des deux partis, sans réels sentiments, ou du moins sans sentiments réciproques. De plus, ces deux mariages sont organisés par l’un des parents des partis.

Cependant, au fur et à mesure qu’Araminte découvre des sentiments pour Dorante, les convenances sociales laissent peu à peu place aux sentiments. Araminte décide de ne plus écouter sa mère et d’agir en tant que femme beaucoup plus indépendante. Elle brise ainsi les règles de bienséancequi l’encourageait de se marier au Comte afin de « s’élever socialement ». Par contre, la sincérité du personnage de Dorante est à questionner. En effet, celui-ci se marie avec une femme beaucoup plus riche et peut être un peu plus élevée socialement que lui.

Dans Les Fausses Confidences, la hiérarchie sociale se traduit à travers les personnages directement. La société du XVIIIe siècle est une société d’ordres composée du clergé, de la noblesse et du Tiers-État, comprenant lui-même à la fois des membres de la bourgeoisie et du petit peuple.

Premièrement, la noblesse est représentée par le personnage du Comte Dorimont. En effet, il n’est pas forcément beaucoup plus riche qu’Araminte, mais il a un titre de noblesse. Ce qui fait de lui un personnage appartenant à l’aristocratie.

Ensuite, étudions les personnages de Monsieur Rémy et de Madame Argante. Ils représentent tous les deux le stéréotype du bourgeois, obnubilé par l’argent et les titres de noblesse. Nous avons d’abord Madame Argante, qui cherche à tous prix, à marier sa fille, quitte à passer par le mensonge. Nous pouvons notamment citer la scène dans laquelle elle demande à Dorante de mentir à Araminte, afin de pousser celle-ci à se marier avec le Comte (Voir scène). À présent, concentrons-nous sur le personnage de Monsieur Rémy : il est lui aussi, dans une certaine mesure le cliché du bourgeois. Au départ, il souhaite marier Dorante à Marton car celle-ci est une héritière d’un riche parente, puis il décide qu’une veuve possédant « trente cinq mille livres de rente » serais plus favorable pour le maraige de Dorante.

Enfin,

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