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Comment la relation employé/patron est-elle perçu dans cette pièce ?

Commentaire de texte : Comment la relation employé/patron est-elle perçu dans cette pièce ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Février 2018  •  Commentaire de texte  •  1 172 Mots (5 Pages)  •  2 391 Vues

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VENET Céline                                                                                        1er S3

Commentaire de texte

        Hilda est une pièce de théâtre écrite par Marie N’Diaye en 1999. Cette œuvre s’inscrit donc dans la littérature contemporaine. Cet extrait est le monologue de Mme Lemarchand se plaignant de sa servante Hilda a son mari, Frank, dans un long monologue. Nous sommes au début de la pièce après l’embauche d’Hilda.

Comment la relation employé/patron est-elle perçu dans cette pièce ?

Nous montrerons donc qu’Hilda a une image de servante parfaite mais a un côté robotique parfois inhumain puis nous verrons que son comportant déplait au plus haut point à madame Lemarchand et enfin nous analyserons la relation de supériorité et de dépendance qui se crée entre les deux femmes.

        Hilda, dans ce texte, est montrée comme une servante parfaite qui réalise toutes les taches de son métier à la perfection. Ceci est mis en avant par un champ lexical de la précision : « précises », « soigneusement », « parfaitement », « admirablement », « perfection » qui montre que quelle que soit la tâche qu’on lui assigne elle sera en mesure de l’effectuer et en plus avec minutie et parcimonie qui sont les qualités rêvées d’une servante mais celles-ci sont entachées par le fait qu’Hilda les fait peut-être trop bien et ne fait justement que cela : exécuter les ordres comme un robot.

On le remarque notamment sur les vingt premières lignes, ce sont seulement des phrases faites de verbes d’actions qui sont juxtaposées les unes aux autres avec des points ou des virgules qui sont présentent afin de mettre en évidence le coté répétitif, lassant et monotone du travail d’Hilda comme si à chaque signe de ponctuation elle devait changer de taches et en faire une autre et cela machinalement et sans plus y réfléchir comme un point à la fin d’une phrase. Les verbes ne sont conjugués qu’au présent donc ce sont des actions qu’elle perpétue tous les jours et qui rythme sa journée. Elle les fait toujours avec une force et une énergie égale et semblable comme si elle était réglée et programmée pour les accomplir tel un robot.

On dirait qu’Hilda a quelque chose d’inhumain, cet effet est produit par le fait que même si elle est au centre du texte on ne l’entend pas parler une seule fois ce qui un éloignement entre elle et nous lecteurs. Ce phénomène est aussi renforcé par le lexique de la froideur : « sec », « ni chaleur ni tendresse », « lointain », « indifférente », « formelle » témoignant cette fois ci de son éloignement face aux personnages de l’histoire : les enfants et Madame Lemarchand.

        Ce comportement d’Hilda cause la frustration de Madame Lemarchand du fait qu’elle ne puisse communiquer d’aucune façon avec Hilda malgré ses nombreuses tentatives pour se rapprocher d’elle. La réplétion consécutive tout au long du texte du prénom d’Hilda la place en personnage principal de ce texte et malgré qu’elle ne soit pas présente c’est elle dont on retient le nom et elle qui est au centre de l’intrigue de ce passage montrant la très grande importance qu’accorde la patronne à son employé et la non réponse à ses rapprochements.

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