Bourgeois gentilhomme

Bourgeois gentilhomme

I- Un apprentissage pas comme les autres

A+B) 3 ; 12 ; 1  

C+D) 7 ; 2 ; 5

II- M.Jourdain, un personnage particulièrement étonnant

E+F) 13 ; 4 ; 8 ; 11 ; 10 ; 15

G+H) 6 ; 9 ; 14

correction

I- Une leçon burlesque / « particulière »

     1°Relation maître à élève

Répétition du verbe apprendre où l’un possède le savoir et l’autre désire l’acquérir on peut noter le désir impatient ds la demande de l’élève « apprenez moi l’orthographe ». Notons la patience du prof et sa politesse ds l’expression « très volontiers ».

     2°Le décalage entre le discours savant

Le recourt à des phrases complexes pour étaler sa science le recourt à différentes sciences pour donner une apparence intellectuelle à son propos et enfin l’utilisation de la description physique pour évoquer le son des voyelles. Molière se moque ici de Cordemoy (Discours sur la phonétique).

     3°Un maître « flatteur »

L’énumération consiste à étourdir l’élève pour lui donner l’impression que l’on possède une connaissance infini. Le professeur use de politesse, se soumet aux caprices de Jourdain et laisse entendre le contenu de la prochaine leçon (les consonnes) afin de continuer à exploiter l’argent de M. Jourdain. Notons également les explications farfelues pour la voyelle u.

Nous avons un professeur qui se gorge de l’illusion de son élève pour exploiter son arrogance.

II- Un personnage ridicule

     1°Une « machine » qui déraille

- Les répétitions phonétiques assimile le personnage à un âne

- Le fait même d’imiter le professeur interdit toutes réflexion, l’élève répète sans comprendre.

     2°Un personnage ridicule

 Excessif dans les exclamatives montrent son enthousiasme son admiration par rapport au contenu simple de la leçon. De plus son enthousiasme est grandissant ce qui crée un effet de disproportion, Jourdain est ridicule dans son admiration naïve pour des choses élémentaires. Notons également les grimace qui doivent être jouées par le comédien.

     3°Satire

Satire sociale à travers le personnage tout d’abord nous avons ici le processus inverse d’une leçon qui est censé apprendre mais qui abêtit Jourdain. La manipulation est possible que parce que Jourdain est aveuglé par son désire de paraître en effet lui il n’a pas les codes du langage mondain  « tintamarre, brouillamini » il est prêt à tout pour acquérir un beau langage « Ah la belle chose que de savoir quelque chose ». La dernière syllabe renvoie à l’adjectif « fat » qui signifie prétentieux/arrogant nous avons ici un anti-honnête homme qui se définie d’ailleurs de façon comique dans la comparaison « de tous les diables »

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