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Analyse Les animaux malades de la peste

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Par   •  4 Juillet 2021  •  Commentaire de texte  •  631 Mots (3 Pages)  •  625 Vues

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Analyse Les animaux malades de la peste

« La raison du plus fort est toujours la meilleure » comme l’a dit La Fontaine, dans Le Loup et l'Agneau. Dans sa fable, Les animaux malades de la peste Jean de La Fontaine fait une critique de la société de son époque, grâce au caractère qu'il attribue à chaque animal, il laisse deviner qui il met en cause. Le Lion représente ainsi le pouvoir du roi, le Chat, l'hypocrite, le Renard, le rusé, et il montre alors le pouvoir absolu du roi et de sa Cour. Les Animaux malades de la peste est la première fable du livre VII de Jean de La Fontaine situé dans le deuxième recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1678. Mais comment cette fable fait-elle une critique de la société de son époque ? Nous verrons tout d’abord un discours tragique puis nous verrons ensuite les animaux et leurs références.

Tout d’abord, l’allégorie de mal, avec « un mal qui répand la terreur » montre que le mal est aussi puissant qu’une véritable personne, telle une incarnation du mal en une personne. De même, l’allégorie du Ciel avec « Mal que le Ciel en sa fureur inventa pour punir les crimes de la terre » fait référence à Dieu, et donne un aspect un divin au mal, lui ajoutant encore plus de puissance. En outre, le parallélisme «Ni Loups ni Renards n'épiaient/La douce et l'innocente proie./Les Tourterelles se fuyaient :/Plus d'amour, partant plus de joie. » souligne que même la nature des prédateurs a changé, ainsi que celle des tourterelles, montrant ainsi qu’il n’y a plus d’espoir. De surcroit, la personnification du Lion, avec « Le Lion tint conseil » lui accorde de la puissance, montrant ainsi son importance au sein de la hiérarchie nobiliaire. Enfin, l’hyperbole « Vous leur fîtes Seigneur/En les croquant beaucoup d'honneur. », montre la puissance du Lion, que personne ne peut contredire, et que sa Cour est obligé de respecter. Nous allons maintenant aborder le côté tragique de la fable.

Tout au long de l’extrait le registre tragique est utilisé, avec l’utilisation du futur prophétique, avec « Peut-être il obtiendra la guérison commune », traduisant l’espoir qu’il reste à la Cour. De surcroit, les figures d’insistance, comme le parallélisme «Ni Loups ni Renards n'épiaient/La douce et l'innocente proie./Les Tourterelles se fuyaient :/Plus d'amour, partant plus de joie. » et l’hyperbole « Vous leur fîtes Seigneur/En les croquant beaucoup d'honneur. » montre que la Cour du Lion est corrompue et est à ses ordres. De plus, les exclamations « Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable ! » témoigne que la Cour du Lion s’est liée contre l’Âne, qui est le seul à ne pas être un carnivore. Enfin, l’utilisation des champs lexicaux du sacrifice et de la mort, de la fatalité et du désespoir, avec «Mal que le Ciel en sa fureur/Inventa pour punir les crimes de la terre », « À chercher le soutien d'une mourante vie », « Que le plus coupable de nous/Se sacrifie aux traits du céleste courroux », souligne que les animaux ne savent plus quoi faire pour se débarrasser de la peste. Nous pouvons ainsi dire que dans sa fable, La Fontaine, cherche à montrer le désespoir du Lion et de sa Cour. Nous pouvons en conclure que La Fontaine fait de sa fable une critique de la société de son

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