Analyse Je Vis Je Meurs Louise Labé
Cours : Analyse Je Vis Je Meurs Louise Labé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marine Mandofia • 22 Janvier 2018 • Cours • 1 340 Mots (6 Pages) • 5 610 Vues
JE VIS, JE MEURS
LOUISE LABE
- L’ensemble du texte repose sur l'antithèse
- Ce sont des sensations physiques
- Dans les deux derniers vers, Labé passe davantage à l'expression de sentiments.
- Dans la première opposition elle résume l'ensemble des sensations avec « je vis, je meurs ».
- L’amour est dans ce sonnet, caractérisé par des sensations opposées.
- L’auteure exprime la simultanéité des sentiments, son amour vécu comme une passion.
- Les verbes sont au présent.
- Il y a beaucoup de conjonctions de coordination « et ».
- Il y a également de nombreux verbes au gérondif.
- Elle n'a aucune maîtrise : « quand je pense » puis « sans y penser » il y a une simultanéité des deux actions.
- Au début du sonnet, ce sont des verbes ou des mots qui s'opposent or au niveau des tercets ce sont les phrases qui s'opposent.
- « Amour » avec une majuscule fait référence au dieu de l'amour.
- Le sonnet a une structure circulaire, c’est en fait un cycle sans fin (principe simple et répétitif).
- « entremêlés » signifie ici que les ennuis sont emmêlés à la joie.
- Il y a une juxtaposition entre « je vis, je meurs ».
- « tout en un coup », « en un coup » signifie ‘’en même temps’’.
- « je sèche et je verdoie » fait référence à une image végétale.
- Ce poème donne la clé de ce qui lui arrive, on comprend tout au vers 9.
- La première phase de recherche pour un commentaire va déterminer tout le reste.
- Le plan se greffe sur les idées.
- Labé le décrit comme un état plutôt que comme des conséquences. L’état amoureux est en fait un état de confusion qui mène à des sensations contraires.
- Le mal-être et les sentiments amoureux personnels dominent le sonnet.
- Les vers commencent par la première personne du singulier : au moins 22 marques de la première personne → présence abondante de la première personne = sentiments personnels → caractéristique du lyrisme
- Dans son sonnet, Labé n'est pas spécialement active, c'est plutôt une victime : elle subit plus qu'elle ne fait, elle subit tout ce qu'elle raconte.
- La présence du pronom personnel objet place Labé en victime : « je » différent de « me », cela montre sa passivité.
- Le sonnet est très charnel, on parle du corps et des sensations, limite érotique. C’est très différent de l'amour courtois.
- La passion s'exprime en fait par la dualité de l'amour. (dualité de l'amour = joie et bonheur, joie et malheur).
- On peut voir que dès qu'il y a un état passionnel, il y a souffrance.
- La passion est toujours associé à la souffrance.
- L’amour extrême est ici symbolisé par les hyperboles « trop » x2, « maints », « grands », « grief », « extrême ».
- Le dernier vers fini par « malheur ».
- « premier malheur » nous invite à revenir au début, souffrance cyclique dont elle ne peut se défaire. (l’amour comme sentiment douloureux).
- On ne sait même plus où est la sensation positive
- « quand je pense » : elle essaye de maîtriser ; s'oppose à « sans y penser » : l'absence de maîtrise.
- Labé a composé son poème de manière un peu énigmatique.
- Avant la troisième strophe on ignore qu'elle parle de l'amour.
- Elle commence le poème par un connecteur logique « ainsi ».
- Cette phrase nous donne la clé du poème : « l'amour » et « l'inconstance ».
- Il y a toujours une construction dans le poème où on nous donne la clé à un moment où a un autre.
Introduction :
Au cours de la Renaissance, l'amour devient le thème privilégié du renouveau poétique, Louise Labé, surnommée la belle cordière à cause de la profession de son père et de son mari, est née vers 1524 à Lyon.
Féministe avant l'heure elle publie en 1955 son recueil intitulé Sonnets. Dans ce sonnet qui n’a pas de titre, elle se livre à exprimer les ambiguïtés de la passion.
Problématique → Comment Louise Labé décrit-elle l'amour ?
I/ Manifestation physique d’un état de désordre et de confusion
1) La construction énigmatique du
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