Lecture analytique, Je vis, je meurs, Louise Labé, Sonnets, 1555
Fiche de lecture : Lecture analytique, Je vis, je meurs, Louise Labé, Sonnets, 1555. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Malala Taehyung • 13 Juin 2018 • Fiche de lecture • 865 Mots (4 Pages) • 4 110 Vues
LECTURE ANALYTIQUE 1
Je vis, je meurs, Louise Labé, Sonnets, 1555
Intro :
- Mouvement littéraire : Renaissance (XVIe s) caractérisé par un renouveau des sciences, arts, littérature (Poésie) ; Amour : thème privilégié
- Auteur : Louise Labé, rare femme poète de son temps, école lyonnaise ,qui s’inspire de Pétrarque (Création du sonnet XIVe)
- Œuvre : 1555 « Je vis, je meurs », Recueil Sonnets (Série de 24 poèmes), libre cours à l’expression de ses sentiments
Pb : Comment Louise Labé rend-elle compte de son expérience de l’amour ?
- Un sonnet lyrique
- Marqué par la présence du poète
-Omniprésence de la première personne
- 13 occurrences de « Je » + Récurrence déter. Poss. « mon », « ma », + pronoms compléments « m’», « me »
- Expression de l’intime, volonté d’exposer ses sentiments avec sincérité
- Registre lyrique
- Qui exprime ses sentiments liés à l’amour
-Poème qui entremêle joie et tristesse à travers le lexique
- « Joie », « peine »
- Sentiments contradictoires qui expriment la confusion dans laquelle elle se trouve
-Lexique de la douleur + Hyperbole
- « Douleur », « malheur », « peine »
- « Chaud extrême », « trop dure »
- Registre élégiaque, complainte amoureuse, sentiments exagérés
- Dans un sonnet
-Structure fixe
- 2 quatrains, 2 tercets, rimes embrassées dans les quatrains, de type CDE CDD dans les tercets
- Respect d’une forme traditionnelle pour exprimer ses sentiments
-Motifs traditionnels de la poésie courtoise : l’amour vu comme une maladie -Métaphore végétale + Lexique de la douleur
- « Je sèche et je verdoie », femme comparée à la plante dont la beauté est éphémère et évolue au fil des saisons
- Le sonnet est un moyen de canaliser des sentiments extrêmes
- Qui exprime les tourments de la passion amoureuse
- Dualité de la passion amoureuse
-Antithèses bonheur-malheur provoquées par le sentiment amoureux
- « Joie » VS « douleur », « tourment » VS « plaisir », « heur » VS « peine »
-Assonance en « ou », « eu » VS allitération en « r »
- « coup », « Amour », « heur » VS « douleur », « meurs »
- Douceur, joie, plaisir VS Souffrance
- Sentiments contradictoires mais indissociable, amour engendre souffrance
- Provoquant la confusion de la poète ballotée par l’amour et ses effets
-Modalisateurs de l’incertitude
- « je pense », « je crois », « certaine »
- Démontre l’illusion dans laquelle elle se trouve (elle est perdue)
-Position passive
- « Je » sujet devient compléments objets «me mène », « m’est » dont les sujets « Amour », « La vie »
- Elle perd le contrôle
- Devant la toute-puissance de l’amour
-Allégorie
- « Amour »
- L’amour prend vie à travers une divinité qui est maître rendant la poète impuissante
-Connecteur logique de conséquences
- « Ainsi »
- Labé révèle enfin la cause de ces tourments + idée de résignation
-Hyperbole
- « Extrême », « trop »
- Amour fou et impossible à canaliser
- De manière originale et dont le ton préfigure le baroque
- Par son sens de la mise en scène du plaisir et de la souffrance
-Hyperbole
- Extase ressentie dans la souffrance
-Lexique des sensations
- « Chaud », « froidure », « molle », « dure »
- Poème de la chair, sens du touché développé, érotisme = baroque préfiguré
-Parallélisme
- « Je vis » « je me brûle »
-Oxymore
- « plaisir maint grief tourment »
-Gérondif
- « en endurant »
-Polysyndhète
- 9 occurrences de « et »
- Témoignent de l’idée du plaisir dans la souffrance
- Prédominance de l’amour plus charnel qu’intellectuel = baroque
- Par sa construction circulaire
-La chute réponde au premier vers
- « Il me remet en mon premier malheur »
- Cycle sans fin de la passion amoureuse
-CCT
- « Tout à coup », « tout en un coup »
-Verbes liés à l’expression du temps et du mouvement
- « J’endure », « s’en va », « il dure »
-Métaphore végétale (cycle des saisons)
- « Je sèche et je verdoie »
-Rythme irrégulier
- « j’ai grands ennuis / entremêlés de joie » (croissant 4/6)
- « la vie m’est trop molle et trop dure » (décroissant 6/4)
- Inconstance de l’amour comme celle du monde
- Par son énonciation originale
-Présent d’énonciation, de répétition, voire de vérité générale
- « Je vis », « je meurs »
- Sentiments personnels du poète
-Pas de trace du féminin
- Dimension universelle de l’amour
Conclu : Compte rendu de son expérience de l’amour via :
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