Je vis, je meurs, Louise labé
Dissertation : Je vis, je meurs, Louise labé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Raphmdd • 20 Avril 2024 • Dissertation • 535 Mots (3 Pages) • 125 Vues
Au XVIè siècle, l’Ecole Lyonnaise promeut la poésie féminine. Elle accorde aux femmes une large place dans la littérature de l’époque, favorisant ainsi l’éclosion d’une nouvelle lyrique amoureuse. Parmi ces poétesses se trouve Louise Labé, femme d’exception, qui publie le recueil Elégies et Sonnets, en 1555. Elle a notamment écrit dans ce recueil le célèbre poème « Je vis, je meurs ; je me brule et me noie » cette œuvre est écrite en décasyllabe et il est composé de rimes embrassées. Comment Louise Labé rend-t-elle dans son poème la puissance du sentiment amoureux ?
Avant même de débuter la lecture du texte, nous pouvons observer que ce sonnet est constitué de deux quatrains et de deux tercets. C’est généralement le signe d’un basculement au milieu, et d’une chute à la fin. Nous pouvons également avant de commencer la lecture analyser les rimes. On observe notamment une contradiction entre chaque rime : « Joie » rime avec « noie », « douleur » rime avec « heur » qui signifie bonheur. Le plaisir et la peine sont donc confronter, ce qui nous donne déjà une idée sur la suite de l’histoire. Ce poème débute d’entrer avec de nombreuses antithèses : « vis » s’oppose avec « meurs », « brule » s’oppose avec « noie », « chaud » s’oppose avec « froidure » ou encore « molle » qui s’oppose avec « dure ». Tous ces mots sont au premier regard différent mais en y réfléchissant on constate que finalement la vie et la mort ne sont que finalement la destinée d’un être humain, ce n’est qu’un cycle éternel, qui finalement ne fait que rapprocher ces deux verbes. Les quatre éléments forment aussi un tout ce qui ne fait que de rapprocher également les mots « brule » et « noie ».
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