A toute vitesse

Synthèse à toute vitesse

        Dans cette synthèse, nous allons étudier le thème « à toute vitesse ». Pour cela, nous allons pouvoir nous appuyer sur un corpus de 4 textes qui traitent tous de la vitesse dans notre société. Dans ce corpus il y a : La révolution de la vitesse de Sylvain Venayre de juillet  2016 ; La vie intense , une obsession moderne de Tristan Garcia de la collection « Les grands mots » ; Enki Bilal, Rencontre philosophique publiée dans le Monde en Octobre 2011, et pour finir En voyage, France et Belgique de Victor Hugo.

        Nous allons pouvoir, avec l'aide de ces documents, répondre à la problématique suivante : L’Homme sera-t-il suffisamment rapide pour ne pas se laisser dépasser par l’accélération de la société ?

        Dans un premier temps, nous étudierons les progrès techniques dans tous les domaines et s'ils nous procurent un confort bénéfique. Puis, ensuite, nous traiterons si la modernité nous précipite dans un sentiment d'urgence qui peut être nocif.

        La modernisation de notre société nous facilite énormément la vie comme nous le montre le texte de Sylvain Venayre qui explique l'évolution des moyens de transports. Prenons par exemple, en 1838, il fallait 15 jours et 10 heures pour traverser l'Atlantique Nord, puis en l'espace de quelques décennies, soit en 1909, il fallait seulement 4 jours et 10 heures, soit 11 jours en moins, ce qui représente une avancée importante. Dans ce même texte, l'auteur nous parle des lignes des chemins de fer qui n'ont pas arrêtées d'évoluer. Par exemple, de 1854 à 1874, le franchissement des cols passait de 1000 mètres d'altitude à 3500 mètres. En parlant de l’évolution mécanique des trains, Victor Hugo, nous raconte son ressenti dans sa lettre, l'apparition d'un nouveau paysage dû à la vitesse du train. Il détaille, avec jubilation, ce nouveau paysage vu de l'intérieur du train : par exemple, la distorsion des fleurs qui ne deviennent plus que des tâches rouges et blanches, des villes qui se mettaient à osciller... Ces deux auteurs, décrivent les bienfaits de cette prouesse technique sur la population : c’est à dire une diminution considérable des temps de voyage, cette impression que les distances se raccourcissent. Cependant, Victor Hugo nous partage la beauté et l’utilité de ce moyen de locomotion, alors que dans le texte de Sylvain Venayre, il nous donnes des exemples concrets, avec des unités de mesure, de temps et de distance. De plus, Enki Bilal, nous informe de part son expérience que malgré les mauvais coté de ces avancées technologiques, elles restent très utile.

        Cependant, nous pouvons le voir avec l'interview d’Enki Bilal, pèse le pour et le contre, il dit qu'avant, quand il n'y avait pas toute ces technologies, il avait rythme de vie plus lent, plus organisé. Mais qu’à peine un siècle plus tard, les ordinateur font partis intégrante des foyers. C’est à cause de cela, qu’il a perdu toutes ses habitudes qui consistaient à lire son journal le matin pour s’informer du monde, noter ses rendez-vous dans un carnet, etc. Il nous explique aussi que depuis que la technologie est entrée dans notre quotidien, il n'arrive plus à s'organiser. Il nous fait part de son point de vue sur les nouvelles générations qui ne s'embêtent plus avec des journaux pour s’informer, puisque internet nous permet de nous informer sur n'importe quel sujet à n’importe quel moment et partout dans le monde.

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